Neerwaya, la « beauté est venue ». Avec ses belles rondeurs et ses peintures spéciales Fespaco, le ciné donne envie.
C’est Franck Alain Kaboré qui a conçu et construit cette salle à la demande de Thomas Sankara. « Au temps de la révolution, on est venu me dire : Franck Alain, tu vas construire une salle de cinéma... J'ai pris un avion, je suis allé en Europe et j'ai payé tout le matériel, le container... et nous avons réalisé ça ! »
Dans la salle de plus de 1 000 places, les fauteuils, confortables, sont d’origine. L’image et le son très bons. Etudiante, 21 ans, Céline Ouedraogo y passe des heures et des heures depuis son enfance. La première fois que je suis venue j'avais cinq ans, nous raconte-t-elle. « C'était pour voir un dessin animé avec mon papa... et après je suis venue seule avec des amis, ça me rappelle plein de souvenirs ».
Si le Neerwaya est à la fête avec le Fespaco, les temps sont durs pour les propriétaires de cinémas. Rakis Rodrigue Kaboré a pris la succession de son père à la tête de l’institution. « Sur le ticket d'entrée vous avez 37,5 % de taxes... Vous voulez que je me développe comment ? Ça n'existe nulle part ailleurs dans le monde ! Et les politiciens prétendent nous aider... »
Si le Fespaco est l'outil idéal pour les décideurs politiques de vanter le cinéma burkinabè, tous les acteurs du milieu aimeraient être soutenus toute l’année…
C’est Franck Alain Kaboré qui a conçu et construit cette salle à la demande de Thomas Sankara. « Au temps de la révolution, on est venu me dire : Franck Alain, tu vas construire une salle de cinéma... J'ai pris un avion, je suis allé en Europe et j'ai payé tout le matériel, le container... et nous avons réalisé ça ! »
Dans la salle de plus de 1 000 places, les fauteuils, confortables, sont d’origine. L’image et le son très bons. Etudiante, 21 ans, Céline Ouedraogo y passe des heures et des heures depuis son enfance. La première fois que je suis venue j'avais cinq ans, nous raconte-t-elle. « C'était pour voir un dessin animé avec mon papa... et après je suis venue seule avec des amis, ça me rappelle plein de souvenirs ».
Si le Neerwaya est à la fête avec le Fespaco, les temps sont durs pour les propriétaires de cinémas. Rakis Rodrigue Kaboré a pris la succession de son père à la tête de l’institution. « Sur le ticket d'entrée vous avez 37,5 % de taxes... Vous voulez que je me développe comment ? Ça n'existe nulle part ailleurs dans le monde ! Et les politiciens prétendent nous aider... »
Si le Fespaco est l'outil idéal pour les décideurs politiques de vanter le cinéma burkinabè, tous les acteurs du milieu aimeraient être soutenus toute l’année…
Autres articles
-
Pipeline Niger-Bénin: les premières gouttes de pétrole sont arrivées à Sémè Kraké
-
Mali: les partis politiques demandent à la Cour suprême d'annuler leur suspension
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage
-
Guinée: l’opposition s’organise autour de l’Union sacrée pour faire pression sur la transition