Une minute et cinquante-quatre secondes. C’est la durée du message du président burkinabè à la nation. Dans son discours, Michel Kafando a parlé des « moments de graves dangers » que vit le Burkina Faso. Il reconnaît que les multiples concertations avec tous les protagonistes n’ont pas permis de désamorcer cette crise. « Tous ont reconnu le péril que courait le pays si rien n'était fait dans les meilleurs délais pour calmer la tension. Hélas, je suis au regret de le reconnaître que tous ces contacts ne m’ont pas donné la certitude que les différents protagonistes étaient prêts à accepter ce compromis dynamique qui puisse amener à l’apaisement social », a-t-il notamment déclaré.
En attendant les conclusions des travaux du cadre de concertation des sages en début de semaine prochaine, le président en appelle au « sens de responsabilité » des Burkinabè en vue de surmonter cette crise. « Afin que dans un sursaut patriotique, nous taisions nos rancœurs, nos intérêts égoïstes, que nous transcendions nos divisions et nos incompréhensions pour ne voir que l’intérêt général. L'intérêt général aujourd'hui, c'est sauver le Burkina du désordre et du chaos », a-t-il annoncé, avant de prévenir : « Si malgré cet appel pressant, il se trouvait des aventuriers mus par les forces du mal pour créer des troubles et le chaos, ils auraient à en répondre devant les juridictions internationales ». Il a, en outre, assuré la population de « sa ferme » intention de conduire la transition à son terme.
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