Seules 12 personnalités sur la trentaine invitées se sont présentées samedi matin à Arusha, à l'ouverture de ces consultations. Parmi elles, des représentants de l'église, des médias indépendants, ainsi que des figures de la société civile indépendante dont le célèbre défenseur des droits de l'homme Pierre-Claver Mbonimpa ou encore l'activiste de la bonne gouvernance Gabriel Rufyiri. Une poignée est venue de Bujumbura, le reste vit en exil en Europe ou en Afrique.
Grande absente, la dizaine de représentants de la société civile proche du pouvoir burundais, qui a décidé de boycotter ces deux jours de discussions officiellement parce que « le Burundi est en deuil » en raison de la commémoration aujourd'hui dimanche de l'assassinat du premier président hutu démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, il y a 25 ans.
Cette absence est en réalité de mauvais augure pour le dialogue de sortie de crise prévu entre pouvoir et opposition du mercredi 24 au lundi 29 octobre, une session présentée comme celle « de la dernière chance » par la médiation est-africaine.
Bujumbura qui a toujours refusé de s'asseoir avec une grande partie de son opposition qualifiée de putschiste exige que l'ordre du jour soit consacré uniquement à une feuille de route pour les élections de 2020 qu'elle a préparée avec ses alliés il y a deux mois. Elle veut également avoir un droit de regard sur la liste des invités.
Grande absente, la dizaine de représentants de la société civile proche du pouvoir burundais, qui a décidé de boycotter ces deux jours de discussions officiellement parce que « le Burundi est en deuil » en raison de la commémoration aujourd'hui dimanche de l'assassinat du premier président hutu démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, il y a 25 ans.
Cette absence est en réalité de mauvais augure pour le dialogue de sortie de crise prévu entre pouvoir et opposition du mercredi 24 au lundi 29 octobre, une session présentée comme celle « de la dernière chance » par la médiation est-africaine.
Bujumbura qui a toujours refusé de s'asseoir avec une grande partie de son opposition qualifiée de putschiste exige que l'ordre du jour soit consacré uniquement à une feuille de route pour les élections de 2020 qu'elle a préparée avec ses alliés il y a deux mois. Elle veut également avoir un droit de regard sur la liste des invités.
Autres articles
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban