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COUD : Les codifications de tous les dangers ce mardi

A moins de 24 heures du démarrage des codifications à la FLSH, le collectif des étudiants, qui n’a pas été impliqué, a vu nécessaire de tenir une réunion au pavillon A. constatant beaucoup de cas de fraude du COUD sur les listes de codification affichées et par d’autres moyens, ils se disent «prêts à tout» et comptent ainsi se présenter demain sur les instances de codification pour exiger la transparence.



COUD : Les codifications de tous les dangers ce mardi
Contrairement aux autres facultés qui ont fait leurs codifications les 5 et 6 janvier derniers, c’est demain que la faculté des lettres et sciences humaines fera son entrée en lice.
Toutefois, cette codification risque de connaître des perturbations. En effet, au cours de sa réunion ce lundi, le collectif des étudiants a évoqué nombre de cas de fraudes.
Même s’il ne prône la non violence depuis sa création, le collectif soutiendra aucune fraude. «Nous ne sommes pas là pour bloquer les codifications mais aussi nous ne tolèrerons pas la codification pour des étudiants admis en octobre», a campé Mamadou Camara, étudiant en Anglais et membre du collectif.

Les collègues de Mamadou Camara jugent insuffisant le quota attribué à la faculté à savoir 902 lits octroyés l’année dernière pour 4756 admis alors que les 7490 admis de cette année devront se contenter de 882 lits.
Ces étudiants membres qui réclament la conformité entre les listes de codification et celles d’étudiants admis en juin crient déjà à la magouille. Ils renseignent que «des noms d’étudiants admis en octobre figurent sur la liste de codification affichée par le COUD alors que la codification doit être exclusivement réservée aux admis en juin».

Selon Emmanuel Sène, membre de ce collectif, des noms fictifs figurent sur certaines listes de codification. «Au niveau du département d’Anglais, on a vu sur la liste un étudiant qui est né en 1990 et qui est en maitrise. Ce qui constitue un réel cas de fraude», assène-t-il. Le collectif a souligné le non respect de l’ordre de mérite dans la présentation des listes qu’il qualifie de «prétexte pour magouiller» mais aussi l’inéquitable distribution entre les différents départements de la faculté. «11 lits seulement pour tout le département d’Arabe, 01 lit pour Lettres classiques, 09 lits pour tout le département de sociologie», énumère Emmanuel Sène.

Les étudiants ne comprennent pas leur manque d’implication dans les codifications après avoir «posé des actes concrets» à savoir l’orientation des nouveaux bacheliers et le débat pour faire comprendre aux étudiants le système LMD.
Par rapport à ces cas de fraude notés, les étudiants du collectif comptent descendre demain sur le terrain, se présenter dans les instances de codification et exiger aux autorités la transparence. «Nous constituerons une masse, nous sommes prêts à tout faire et à tout donner pour instaurer la transparence et en cas de fraude nous saurons comment nous y prendre pour disperser la foule car nous connaissons bien comment doit se dérouler une codification » projette Emmanuel Sène.

Mamadou Sakhir Ndiaye (Stagiaire)

Lundi 10 Janvier 2011 - 17:08


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1.Posté par ALY NDAYE le 13/03/2011 00:13
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