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CRISE SCOLAIRE: « Une année blanche, c’est dix ans de retard »

Le Collectif des responsables syndicaux (Crs) a demandé aux syndicats en grève de suspendre leur mot d’ordre jusqu’à l’installation d’un nouveau gouvernement à l’issue de la présidentielle et de remettre après leur plateforme revendicative sur la table.



CRISE SCOLAIRE: « Une année blanche, c’est dix ans de retard »
Lors d’une rencontre qui a eu lieu ce mercredi, Ibra Diouf Niokhobaye, le Coordonnateur dudit collectif, par ailleurs député libéral, a saisi cette occasion pour attaquer les syndicats en mouvement avant de les appeler à voter pour le candidat Abdoulaye Wade le 25 mars prochain lors du second tour.

Le Collectif des responsables syndicaux (Crs) a demandé aux syndicats en lutte de suspendre leur mot d’ordre de grève jusqu’à l’installation d’un nouveau gouvernement. « Nous sommes dans une année électorale, il faut suspendre les mots d'ordre de grève et attendre qu'un nouveau gouvernement soit installé pour déposer un préavis de grève ou autre chose », a déclaré Ibra Diouf Niokhobaye, coordonnateur du collectif, par ailleurs député libéral. Il a fait cette déclaration lors d’une rencontre à laquelle ont participé quelques dizaines de responsables syndicaux. La crise scolaire qui perdure, a-t-il soutenu pèse lourdement dans la vie de toutes les parties prenantes en l’occurrence les élèves, les parents, les syndicats et l’Etat.

Selon le coordonateur du collectif « il est temps de s'adresser aux parents d'élèves mais surtout aux enseignants membres de tous les syndicats pour leur demander de suspendre les mots d'ordre de grève et qu’ils reprennent les cours afin que le spectre de l'année blanche ne soit pas ressentie comme une psychose par familles et les élèves ». Ibra Diouf a estimé qu’ « une année blanche, c’est dix ans de retard ».

Toutefois, il n’a pas manqué d’attaquer les syndicats en grève. « Il y a dans le mouvement syndical des éléments très fortement politisés et qui ont un rôle très négatif. Ils veulent gêner le gouvernement à la veille des élections pour tirer le maximum. Cet esprit n'est pas patriotique, ni honnête, ni responsable de leur part », a dénoncé en substance le coordonnateur du collectif des syndicats. Il a fait remarquer que la quiétude demeure chez les membres du collectif pour que la situation redevienne normale malgré la non application de certains points d’accords.

« Le gouvernement du Sénégal a signé des accords avec des syndicats d'enseignants. Parmi ces accords, il y a des points qui ont été satisfaits d'autres non plus. Nous sommes confiants et rassurés, le président de la République a entamé des négociations, depuis ce mercredi, et des discussions avec les syndicats d'enseignants qui sont en grèves », a rassuré également pour sa part Pape Mamadou Kane, membre du collectif.

Le même collectif a lancé un appel pour la réélection du candidat Abdoulaye Wade au soir du 25 mars prochain. « C'est un appel que nous lançons à tous les enseignants pour réélire Abdoulaye Wade au soir du 26 mars, compte tenu de ses nombreuses et importantes réalisations dans le secteur de l'éducation et de sa vision du secteur», a lancé pour conclure Ibra Diouf Niokhobaye.

Dépêche – Sud Quotidien



Jeudi 15 Mars 2012 - 08:58


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