C’est à l’occasion d’un simple contrôle que les trois premiers suspects ont été interpellés vendredi à Djoum, au sud du pays.
L’un d’eux transportait à mobylette une valise d’os et de chair, correspondant à un cadavre humain en décomposition, tandis que ses complices suivaient en voiture avec des morceaux d’éléphant.
Jointes par RFI, les autorités de la ville précisent que l’enquête a conduit à deux autres arrestations. Selon ces sources, la macabre commande aurait été passée depuis Yaoundé, la capitale, pour un montant de dix millions de francs CFA, mais le commanditaire, lui, court toujours.
Si la saisie d’espèces protégées est fréquente au Cameroun, c’est en revanche la première fois que de la chair humaine est retrouvée aux mains des braconniers.
Il pourrait s’agir d’un important réseau, qui alimente les cercles fétichistes, d'après Laga, une ONG qui lutte contre les trafiquants en tous genres.
« On croit que c'est du fétichisme. On peut seulement imaginer quel genre de cérémonie on peut faire avec un corps humain et de la viande d’éléphant. Il y a déjà cinq personnes qui ont été arrêtées. C’est clair qu’il y a un réseau plus grand. Ce sont des activités bien organisées et des gens plus puissants et riches pour faciliter ce genre d’activité », explique l'un des représentants de l'ONG.
Seloçn Laga, le commerce de chair humaine avait déjà été observé il y a quelques années au Nigeria voisin.
tags: Cameroun
Source: RFI
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