L'affaire de l'hôpital Laquintinie de Douala serait loin d'être un cas isolé.
C’est le contrôleur général de la morgue qui prévient Adeline. A ce moment, le corps de son frère n’est plus sous le drap mortuaire. Un agent de la morgue l’a sorti et s’apprête à le mutiler. Quand Adeline arrive, elle le trouve en flagrant délit de profanation : « Ce que j’ai vu, c’était horrible. J’ai eu peur. J’ai trouvé le corps de mon petit frère ouvert. Le morguier était en train de déchiqueter le corps. Je me suis mise à crier. Et jusqu’à nos jours, nous sommes toujours menacés. Celui qui a profané le corps est toujours à l’extérieur ».
Dans cette affaire, quatre morguiers ont été licenciés et une enquête est toujours en cours. Mais le cas serait loin d’être isolé pour l’Association de défense des droits des jeunes (ACDJ). Son président, Jean Tchouaffi, reçoit de plus en plus de témoignages de profanations : « Aujourd’hui, il y a beaucoup de trafic de corps qui disparaissaient. Mais jusque-là, on ne savait pas de quoi il était question. Il y a certains morguiers qui se promenaient dans le bistrot avec la main d’un être humain ! Ça, ce n’est pas un secret. Nous avons mené nos propres enquêtes et j’ai trouvé qu’en fait, ce problème de trafic de corps, ce n’est pas uniquement à l’hôpital Laquintinie. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ça fait vraiment peur de déposer un corps à l’hôpital. »
Le ministère de la Santé camerounais assure que les contrôles ont été renforcés dans toutes les morgues du pays, sans pour autant donner de calendrier, ni préciser s’ils ont déjà donné des résultats.
Source: RFI
Dans cette affaire, quatre morguiers ont été licenciés et une enquête est toujours en cours. Mais le cas serait loin d’être isolé pour l’Association de défense des droits des jeunes (ACDJ). Son président, Jean Tchouaffi, reçoit de plus en plus de témoignages de profanations : « Aujourd’hui, il y a beaucoup de trafic de corps qui disparaissaient. Mais jusque-là, on ne savait pas de quoi il était question. Il y a certains morguiers qui se promenaient dans le bistrot avec la main d’un être humain ! Ça, ce n’est pas un secret. Nous avons mené nos propres enquêtes et j’ai trouvé qu’en fait, ce problème de trafic de corps, ce n’est pas uniquement à l’hôpital Laquintinie. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ça fait vraiment peur de déposer un corps à l’hôpital. »
Le ministère de la Santé camerounais assure que les contrôles ont été renforcés dans toutes les morgues du pays, sans pour autant donner de calendrier, ni préciser s’ils ont déjà donné des résultats.
Source: RFI
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