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Cancer du sein : le dépistage renforcé pour les femmes à risque de moins de 50 ans

Une mammographie. La HAS définit des situations à risques nécessitant un dépistage tous les ans, voire parfois tous les six mois chez des femmes âgées de moins de 50 ans : il s'agit notamment de celles ayant des antécédents personnels de cancer du sein ou ayant subi des irradiations à haute dose lors de radiothérapies.



Cancer du sein : le dépistage renforcé pour les femmes à risque de moins de 50 ans
En plus du dépistage organisé du cancer du sein pour toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans, les femmes à haut risque de moins de 50 ans devraient pouvoir bénéficier d'un dépistage renforcé et plus systématique.  C'est ce que recommande ce lundi la Haute Autorité de santé (HAS), un organisme public qui évalue les prises en charge et formule des recommandations de bonne pratique à destination des médecins.
 
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, avec 48 700 nouveaux cas et 11 800 décès estimés en 2012, selon des statistiques de l'Institut National du cancer (INCa). Si près de la moitié des cas surviennent chez des femmes de plus de 65 ans, près de 11 000 (soit un peu moins d'un quart) ont été diagnostiqués l'an dernier chez des patientes de moins de 50 ans, présentant généralement des facteurs de risques particuliers, notamment des antécédents familiaux.
 
Des facteurs de risque présumés écartés
 
Pour faciliter le repérage de ces femmes, qui font l'objet de «pratiques de dépistage hétérogènes et parfois inadaptées», la HAS a passé en revue 69 facteurs de risque présumés de cancer du sein. Certains comme le thé ou le café, les prothèses en silicone, la taille des seins ou une densité mammaire élevée après la ménopause ont été écartés par la HAS après analyse des données scientifiques.
 
Deux cas où le dépistage spécifique n'est pas nécessaire
 
Pour d'autres facteurs, comme le traitement hormonal substitutif (THS) après la ménopause ou une grossesse tardive, le Pr Jean-Luc Harousseau,  président du Collège de la HAS,relève  qu'ils étaient associés à une «faible» augmentation des risques et ne nécessitaient pas un dépistage spécifique.
 
Les antécédents familiaux, critère de dépistage spécifique
 
La HAS a, en revanche, défini des situations à risques nécessitant un dépistage tous les ans, voire parfois tous les six mois chez des femmes âgées de moins de 50 ans : il s'agit notamment de celles ayant des antécédents personnels de cancer du sein ou ayant subi des irradiations à haute dose lors de radiothérapies (notamment pour traiter des cancers des ganglions lymphatiques). Parmi les femmes les plus exposées, figurent également celles ayant des antécédents familiaux (directs avec la mère ou grand-mère et aussi indirects avec une tante par exemple) et dont les risques peuvent, en l'absence de test génétique, être évalués par des oncogénéticiens au vu de leur arbre généalogique et de leur âge.

Le Parisien


Lundi 19 Mai 2014 - 16:03


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