La mesure a été approuvée par 400 élus contre 248 et 45 abstentions à l'issue d'un vote à bulletins secrets ouvert le 8 mars au soir, a précisé le Parlement européen. Élus au Parlement européen en mai 2019, Carles Puigdemont et ses anciens « ministres » Toni Comin et Clara Ponsati sont poursuivis en Espagne pour l'organisation en 2017 d'un référendum d'indépendance interdit en Catalogne.
Une levée de l'immunité des eurodéputés ouvre la voie à un nouvel examen par la justice belge des demandes d'extradition émises par l'Espagne à l'encontre de Carles Puigdemont et Toni Comin. Ces deux hommes vivent en Belgique depuis 2017 pour échapper aux poursuites espagnoles. Pour Clara Ponsati, les autorités judiciaires d'Ecosse, où elle vivait, avaient également suspendu cette examen, dans l'attente de la décision des eurodéputés.
Procédure « politique »
Les trois eurodéputés, poursuivis pour « sédition » et dans le cas de Carles Puigdemont et Toni Comin également pour « détournements de fonds publics », ont annoncé qu'ils allaient saisir la Cour de justice de l'Union européenne en cas de levée de leur immunité. Ils estiment que la Cour suprême espagnole n'est pas compétente pour une telle demande. Ils ont aussi dénoncé la « nature politique » des procédures engagées contre eux.
Le vote du Parlement européen « envoie un triple message », a affirmé dans une très brève déclaration la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, l'un d'entre eux étant que « les problèmes de la Catalogne se résolvent en Espagne, ils ne se résolvent pas en Europe. C'est la ligne qu'a adoptée le gouvernement espagnol, celle de tendre la main aux forces politiques catalanes pour trouver une solution par le dialogue et la négociation ».
Plusieurs anciens dirigeants catalans restés dans leur pays, comme Oriol Junqueras, ancien vice-président du gouvernement régional de Carles Puigdemont, purgent actuellement de lourdes peines de prison en Espagne pour l'organisation du référendum. Également élu eurodéputé, Oriol Junqueras s'était vu retirer son mandat en janvier 2020 après sa condamnation.
Les indépendantistes catalans, malgré leurs divisions, sont sortis renforcés des dernières élections régionales de la mi-février, et ont toutes les cartes en main pour se maintenir à la tête de la riche région de 7,8 millions d'habitants.
Une levée de l'immunité des eurodéputés ouvre la voie à un nouvel examen par la justice belge des demandes d'extradition émises par l'Espagne à l'encontre de Carles Puigdemont et Toni Comin. Ces deux hommes vivent en Belgique depuis 2017 pour échapper aux poursuites espagnoles. Pour Clara Ponsati, les autorités judiciaires d'Ecosse, où elle vivait, avaient également suspendu cette examen, dans l'attente de la décision des eurodéputés.
Procédure « politique »
Les trois eurodéputés, poursuivis pour « sédition » et dans le cas de Carles Puigdemont et Toni Comin également pour « détournements de fonds publics », ont annoncé qu'ils allaient saisir la Cour de justice de l'Union européenne en cas de levée de leur immunité. Ils estiment que la Cour suprême espagnole n'est pas compétente pour une telle demande. Ils ont aussi dénoncé la « nature politique » des procédures engagées contre eux.
Le vote du Parlement européen « envoie un triple message », a affirmé dans une très brève déclaration la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, l'un d'entre eux étant que « les problèmes de la Catalogne se résolvent en Espagne, ils ne se résolvent pas en Europe. C'est la ligne qu'a adoptée le gouvernement espagnol, celle de tendre la main aux forces politiques catalanes pour trouver une solution par le dialogue et la négociation ».
Plusieurs anciens dirigeants catalans restés dans leur pays, comme Oriol Junqueras, ancien vice-président du gouvernement régional de Carles Puigdemont, purgent actuellement de lourdes peines de prison en Espagne pour l'organisation du référendum. Également élu eurodéputé, Oriol Junqueras s'était vu retirer son mandat en janvier 2020 après sa condamnation.
Les indépendantistes catalans, malgré leurs divisions, sont sortis renforcés des dernières élections régionales de la mi-février, et ont toutes les cartes en main pour se maintenir à la tête de la riche région de 7,8 millions d'habitants.
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