Il y a eu des dénonciations timides de la junte militaire par les pays occidentaux : les États-Unis, l'Union européenne et la Grande-Bretagne ont condamné le putsch et ont imposé des sanctions économiques contre la junte, mais sans pour autant parvenir à intimider les militaires.
À leur tour, les dirigeants de l'Asean (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) ont tenu un sommet sur la crise auquel était convié le général Min Aung Hlaing, le responsable du coup d’État. Malgré de profondes divisions entre les pays membres, ils ont adopté une déclaration en cinq points appelant notamment au dialogue, à la fin des violences et à la nomination d'un émissaire qui pourrait se rendre en Birmanie.
Mais, quelques jours plus tard, la junte inflige à l'Asean un camouflet, annonçant que ses « suggestions » ne seront prises en compte que « lorsque la situation sera redevenue stable ».
Les combats entre l’armée et des factions rebelles, dont les rangs ne cessent de grossir, s'intensifient de jour en jour. La quatrième déclaration commune du Conseil de sécurité des Nations unies a de nouveau été amoindrie par la Chine et la Russie. Les deux géants demeurent fidèles aux généraux putschistes, et ce malgré le risque d'une guerre civile dans le pays.
Alexandre Pelletier, chercheur postdoctoral à l'Université Cornell, aux États-Unis, explique la seule issue à ce conflit.
À leur tour, les dirigeants de l'Asean (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) ont tenu un sommet sur la crise auquel était convié le général Min Aung Hlaing, le responsable du coup d’État. Malgré de profondes divisions entre les pays membres, ils ont adopté une déclaration en cinq points appelant notamment au dialogue, à la fin des violences et à la nomination d'un émissaire qui pourrait se rendre en Birmanie.
Mais, quelques jours plus tard, la junte inflige à l'Asean un camouflet, annonçant que ses « suggestions » ne seront prises en compte que « lorsque la situation sera redevenue stable ».
Les combats entre l’armée et des factions rebelles, dont les rangs ne cessent de grossir, s'intensifient de jour en jour. La quatrième déclaration commune du Conseil de sécurité des Nations unies a de nouveau été amoindrie par la Chine et la Russie. Les deux géants demeurent fidèles aux généraux putschistes, et ce malgré le risque d'une guerre civile dans le pays.
Alexandre Pelletier, chercheur postdoctoral à l'Université Cornell, aux États-Unis, explique la seule issue à ce conflit.
Autres articles
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc
-
Découverte macabre au large du Brésil : Neuf cadavres identifiés comme des migrants en provenance de Mauritanie et du Mali