Des bancs de l’école jusqu’à l’administration, cette génération se reconnait dans un parcours commun. Les Oubanguiens, comme ils se définissent, sont passés par le même établissement scolaire, le collège Emile Gentil. C’est le cas d’Henri Gouandjia, neveu du célèbre homme politique Abel Goumba. « Je dois l’avouer c’était réservé plus ou moins, on ne le disait pas, mais c’était réservé je l’observe maintenant à une catégorie sociale c’était l’école de l’élite de la République. C’était quand même les enfants des si je le dis en sango les enfants des kotazo donc les enfants des « évolués » comme on disait à l’époque, donc qui allaient à cette école-là. »
Louis Papenah nous reçoit dans son bureau en travaux de la primature. Chemise rose et veste stricte, Louis Papenah est un ancien ministre, ancien député, il anime aujourd’hui le cadre de concertation des élections. Lui aussi a été élève au collège Emile Genty. « Le collège était vraiment un lieu où les futurs dirigeants centrafricains se retrouvaient. On ne savait pas qu’on serait les dirigeants. On avait 12 ans on avait 13 ans bon on nous envoyait à l’école, on a fait le concours. On n’avait pas nécessairement une vision par rapport à notre avenir. Mais on se rendra compte que à un moment donné la plupart des hauts responsables, les hauts cadres centrafricains se connaissaient via cet établissement. On venait des quatre coins. On avait le sentiment d’être unis. Il suffit que quelqu’un dise qu’il a fait collège Emile Genty c’est un frère. »
Des « frères », ce terme revient souvent chez ces anciens qui mettent en avant l’unité de cette génération comme le dit cet autre Oubanguien Frédéric Gouandjia :
« On s’amusait, on allait, on fréquentait des gens. On savait qui était qui. Ce sont des frères. Les questions de tribalisme nous ne connaissions même pas. Nous ne savions pas qui est mandjia, qui est banda. Tout ça se sont des mots que nous ne connaissions pas. »
Une génération aujourd’hui remise en cause regrette Louis Papeniah
« aujourd’hui les gens disent "on ne veut plus d’Oubanguien". On n’est pas nombreux mais Oubanguien pour eux c’est l’ancienne génération. Ils veulent maintenant que ce soit les générations de l’indépendance, en fait les gens nés à partir de 1960, pour eux c’est cette génération-là qui doit venir à la direction du pays. On dit que nous avons échoué. »
Cette génération en tout cas est la dernière à porter la mémoire de l’indépendance. Une mémoire qui pour l’instant n’a pas été recueillie pour les générations futures.
Louis Papenah nous reçoit dans son bureau en travaux de la primature. Chemise rose et veste stricte, Louis Papenah est un ancien ministre, ancien député, il anime aujourd’hui le cadre de concertation des élections. Lui aussi a été élève au collège Emile Genty. « Le collège était vraiment un lieu où les futurs dirigeants centrafricains se retrouvaient. On ne savait pas qu’on serait les dirigeants. On avait 12 ans on avait 13 ans bon on nous envoyait à l’école, on a fait le concours. On n’avait pas nécessairement une vision par rapport à notre avenir. Mais on se rendra compte que à un moment donné la plupart des hauts responsables, les hauts cadres centrafricains se connaissaient via cet établissement. On venait des quatre coins. On avait le sentiment d’être unis. Il suffit que quelqu’un dise qu’il a fait collège Emile Genty c’est un frère. »
Des « frères », ce terme revient souvent chez ces anciens qui mettent en avant l’unité de cette génération comme le dit cet autre Oubanguien Frédéric Gouandjia :
« On s’amusait, on allait, on fréquentait des gens. On savait qui était qui. Ce sont des frères. Les questions de tribalisme nous ne connaissions même pas. Nous ne savions pas qui est mandjia, qui est banda. Tout ça se sont des mots que nous ne connaissions pas. »
Une génération aujourd’hui remise en cause regrette Louis Papeniah
« aujourd’hui les gens disent "on ne veut plus d’Oubanguien". On n’est pas nombreux mais Oubanguien pour eux c’est l’ancienne génération. Ils veulent maintenant que ce soit les générations de l’indépendance, en fait les gens nés à partir de 1960, pour eux c’est cette génération-là qui doit venir à la direction du pays. On dit que nous avons échoué. »
Cette génération en tout cas est la dernière à porter la mémoire de l’indépendance. Une mémoire qui pour l’instant n’a pas été recueillie pour les générations futures.
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