Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye, le 7 janvier 2013, à l'aéroport de Bangui. AFP PHOTO / SIA KAMBOU
Dans la déclaration qui a été diffusée le 1er avril, les partis politiques d'opposition à François Bozizé font part de leur mécontentement sur la façon dont la transition s'engage, maintenant que le deuxième gouvernement d'union nationale a été mis en place.
Premier motif de frustration : l'attribution des portefeuilles. Le collectif dit avoir été informé par la voie des ondes de la composition du gouvernement, et le regrette. Selon les signataires de la déclaration, « Les partis politiques auraient dû être consultés avant la formation du gouvernement, au lieu qu'elle leur soit imposée par le Premier ministre ».
Les signataires déplorent également l'absence de délimitation claire des contours de la transition. Selon eux, une feuille de route précise aurait dû être établie afin « d'éviter toute interprétation tendancieuse ».
Les neuf partis d'opposition annoncent que face à cette situation, ils décident de suspendre la participation des ministres issus de leurs rangs au deuxième gouvernement d'union nationale de transition.
L'annonce sera-t-elle suivie d'effet ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Les heures qui viennent diront si les différents partis dont le nom est engagé font bloc autour de ce texte, et si les ministres de l'opposition acceptent de se rallier à l'avis de leurs chefs d'état-major.
Sur le terrain, toujours l'insécurité
Le rétablisement de la sécurité se fait toujours attendre dans le pays. C'est le cas de la ville de Mbaïki à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bangui, la capitale.
Source: RFI
Premier motif de frustration : l'attribution des portefeuilles. Le collectif dit avoir été informé par la voie des ondes de la composition du gouvernement, et le regrette. Selon les signataires de la déclaration, « Les partis politiques auraient dû être consultés avant la formation du gouvernement, au lieu qu'elle leur soit imposée par le Premier ministre ».
Les signataires déplorent également l'absence de délimitation claire des contours de la transition. Selon eux, une feuille de route précise aurait dû être établie afin « d'éviter toute interprétation tendancieuse ».
Les neuf partis d'opposition annoncent que face à cette situation, ils décident de suspendre la participation des ministres issus de leurs rangs au deuxième gouvernement d'union nationale de transition.
L'annonce sera-t-elle suivie d'effet ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Les heures qui viennent diront si les différents partis dont le nom est engagé font bloc autour de ce texte, et si les ministres de l'opposition acceptent de se rallier à l'avis de leurs chefs d'état-major.
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