Le chef d’état-major de la Seleka, le général Issa Issaka (d) et le chef des opérations, le général Arda Hakouma à Famara, le 18 janvier 2013. AFP PHOTO / PATRICK FORT
C'est en août 2012 que la Seleka, qui signifie « alliance » en sango, la langue usuelle en Centrafrique, voit le jour. Cette coalition regroupe des mouvements politico-militaires venus d'horizons différents, certains sont connus, d'autre moins.
Parmi eux, on compte :
L'UFDR, l'union des Forces démocratiques pour le rassemblement, de Michel Djotodia, qui a annoncé ce dimanche être le nouveau président de la République centrafricaine.
La CPJP, la Convention des patriotes pour la justice et la paix.
La CPSK, la Convention démocratique du salut du Kodro.
Ces trois rébellions, qui opéraient dans le nord du pays, ont signé une déclaration commune, mi-décembre dernier.
Revendication affichée : le respect des accords de 2007
Au départ, elle revendique notamment le respect des accords de paix de 2007 signés avec les autorités. Des accords qui prévoient la réinsertion et l'indemnisation des combattants. Suit alors une première offensive éclair , marquée par la faible résistance des forces armées centrafricaines.
Une médiation de la Communauté des Etats d'Afrique centrale aboutit finalement au cessez-le-feu, avec la signature des accords de Libreville le 11 janvier dernier.
Mais, selon la Seleka, ces accords n'ont pas été appliqués. Un gouvernement d'union nationale a bien été formé, mais les rebelles réclament la libération des prisonniers politiques, le départ des troupes sud-africaines ou encore la levée des barrages. Il y a une semaine, ils ont lancé un ultimatum aux autorités. Il ne leur a fallu que quelques jours pour mettre leurs menaces à exécution.
Parmi eux, on compte :
L'UFDR, l'union des Forces démocratiques pour le rassemblement, de Michel Djotodia, qui a annoncé ce dimanche être le nouveau président de la République centrafricaine.
La CPJP, la Convention des patriotes pour la justice et la paix.
La CPSK, la Convention démocratique du salut du Kodro.
Ces trois rébellions, qui opéraient dans le nord du pays, ont signé une déclaration commune, mi-décembre dernier.
Revendication affichée : le respect des accords de 2007
Au départ, elle revendique notamment le respect des accords de paix de 2007 signés avec les autorités. Des accords qui prévoient la réinsertion et l'indemnisation des combattants. Suit alors une première offensive éclair , marquée par la faible résistance des forces armées centrafricaines.
Une médiation de la Communauté des Etats d'Afrique centrale aboutit finalement au cessez-le-feu, avec la signature des accords de Libreville le 11 janvier dernier.
Mais, selon la Seleka, ces accords n'ont pas été appliqués. Un gouvernement d'union nationale a bien été formé, mais les rebelles réclament la libération des prisonniers politiques, le départ des troupes sud-africaines ou encore la levée des barrages. Il y a une semaine, ils ont lancé un ultimatum aux autorités. Il ne leur a fallu que quelques jours pour mettre leurs menaces à exécution.
Autres articles
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


