Des soldats de la Seleka patrouillent dans les rues de Bangui, le 30 mars 2013. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
L’affaire date de 2012. Guy Roger Nelo était alors conseiller près la Cour d’appel de la ville de Bambari. Son pêché : avoir plaidé dans un dossier qui a mené un futur officier de la Seleka en prison. Depuis la victoire du 24 mars, ce chef rebelle cherchait donc à se venger du magistrat, et l'avait fait savoir.
C’est dans son lieu de cachette que Guy Roger Nelo a été surpris et arrêté par cet officier de la Seleka, tard dans la nuit du vendredi 26 avril. Le magistrat affirme avoir été séquestré puis conduit à la section des recherches d’investigation, où les membres de la Seleka détiennent plusieurs prisonniers.
Mobilisation des magistrats
Alertés, les magistrats de République centrafricaine se sont lancés dans une véritable campagne de lobbying. Ils ont même menacé de descendre dans la rue. C’est finalement vers la mi-journée, samedi 27 avril, que des instructions ont été données par Michel Djotodia, le président de la transition, pour la libération du magistrat.
Joint par RFI, le ministre de la Justice, Arsène Séndé, a condamné cette arrestation « avec la dernière énergie. » Pour lui, « seul le procureur a le droit d’ordonner l’arrestation d’une quelconque personne. Et un magistrat ne mérite pas ce genre de traitement. »
D’après une source proche de la justice centrafricaine, l’institution est inactive depuis l’arrivée de la Seleka au pouvoir. Tous les prisonniers ont été libérés par les rebelles et, ajoute la même source, « si les magistrats sont au palais, il n'en est pas de même des justiciables. » Et il n'y a donc aucune audience.
Source: RFI
C’est dans son lieu de cachette que Guy Roger Nelo a été surpris et arrêté par cet officier de la Seleka, tard dans la nuit du vendredi 26 avril. Le magistrat affirme avoir été séquestré puis conduit à la section des recherches d’investigation, où les membres de la Seleka détiennent plusieurs prisonniers.
Mobilisation des magistrats
Alertés, les magistrats de République centrafricaine se sont lancés dans une véritable campagne de lobbying. Ils ont même menacé de descendre dans la rue. C’est finalement vers la mi-journée, samedi 27 avril, que des instructions ont été données par Michel Djotodia, le président de la transition, pour la libération du magistrat.
Joint par RFI, le ministre de la Justice, Arsène Séndé, a condamné cette arrestation « avec la dernière énergie. » Pour lui, « seul le procureur a le droit d’ordonner l’arrestation d’une quelconque personne. Et un magistrat ne mérite pas ce genre de traitement. »
D’après une source proche de la justice centrafricaine, l’institution est inactive depuis l’arrivée de la Seleka au pouvoir. Tous les prisonniers ont été libérés par les rebelles et, ajoute la même source, « si les magistrats sont au palais, il n'en est pas de même des justiciables. » Et il n'y a donc aucune audience.
Source: RFI
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