Cheikh Thioro Mbacké, vice-président de l'Assemblée nationale et responsable de PASTEF/Touba, a livré une analyse critique de l'actualité politique nationale. Invité de l'émission "En Vérité" sur Radio Sénégal Internationale (RSI) ce dimanche, il s'est particulièrement exprimé sur l'exaspération du Premier ministre Ousmane Sonko face au manque de réaction du Président de la République et de l'appareil judiciaire concernant les attaques répétées dont il fait l'objet.
"C'est uniquement sous notre régime que l'on observe des individus clairement identifiés insulter publiquement le Premier ministre sans qu'aucune conséquence judiciaire ne s'ensuive", s'est indigné le parlementaire, dénonçant ce qu'il considère comme une justice à géométrie variable.
Selon Cheikh Thioro Mbacké, cette situation révèle une contradiction fondamentale dans la gouvernance actuelle. "Il est impossible de prôner une nouvelle gouvernance tout en maintenant une justice encore imprégnée des anciennes pratiques. Aujourd'hui, lorsqu'un militant de PASTEF commet des écarts de langage, il est immédiatement arrêté. En revanche, ceux qui s'attaquent ouvertement à Ousmane Sonko demeurent libres de leurs mouvements s'ils appartiennent à l'opposition. Cette situation est tout simplement inacceptable", a-t-il martelé.
Le vice-président de l'Assemblée nationale va plus loin dans ses accusations, affirmant que "certains magistrats nourrissent une haine viscérale envers PASTEF et son président".
Il a estimé que cette hostilité doit cesser, faute de quoi "chacun agira selon son bon vouloir, et ce sera l'anarchie totale". Évoquant son expérience personnelle, Cheikh Thioro Mbacké a révélé être lui-même victime d'attaques quotidiennes qui restent impunies.
"Malgré plusieurs plaintes déposées, notamment auprès du parquet de Diourbel, aucune suite n'a été donnée", a-t-il déploré. Il a, toutefois, tenu à préciser que malgré sa capacité à "régler cela en 24 heures", il a choisi de respecter l'éthique du parti, résumée par la devise "jub, jubeul, jubanti".
Face à ce qu'il qualifie de système judiciaire "partial et inefficace", le député estime qu'une transformation radicale s'impose. "Seule une refonte profonde de la justice permettra de garantir l'équité et de faire respecter la vision du parti au pouvoir", a-t-il soutenu, appelant à "un remaniement profond au sein de l'institution judiciaire pour y placer des personnes qui comprennent et incarnent la vision de notre projet politique".
Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte de tensions croissantes entre le pouvoir en place et certains secteurs de l'appareil judiciaire, soulevant des questions sur l'indépendance de la justice et l'équité dans le traitement des affaires politiques.
"C'est uniquement sous notre régime que l'on observe des individus clairement identifiés insulter publiquement le Premier ministre sans qu'aucune conséquence judiciaire ne s'ensuive", s'est indigné le parlementaire, dénonçant ce qu'il considère comme une justice à géométrie variable.
Selon Cheikh Thioro Mbacké, cette situation révèle une contradiction fondamentale dans la gouvernance actuelle. "Il est impossible de prôner une nouvelle gouvernance tout en maintenant une justice encore imprégnée des anciennes pratiques. Aujourd'hui, lorsqu'un militant de PASTEF commet des écarts de langage, il est immédiatement arrêté. En revanche, ceux qui s'attaquent ouvertement à Ousmane Sonko demeurent libres de leurs mouvements s'ils appartiennent à l'opposition. Cette situation est tout simplement inacceptable", a-t-il martelé.
Le vice-président de l'Assemblée nationale va plus loin dans ses accusations, affirmant que "certains magistrats nourrissent une haine viscérale envers PASTEF et son président".
Il a estimé que cette hostilité doit cesser, faute de quoi "chacun agira selon son bon vouloir, et ce sera l'anarchie totale". Évoquant son expérience personnelle, Cheikh Thioro Mbacké a révélé être lui-même victime d'attaques quotidiennes qui restent impunies.
"Malgré plusieurs plaintes déposées, notamment auprès du parquet de Diourbel, aucune suite n'a été donnée", a-t-il déploré. Il a, toutefois, tenu à préciser que malgré sa capacité à "régler cela en 24 heures", il a choisi de respecter l'éthique du parti, résumée par la devise "jub, jubeul, jubanti".
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