Les habitants de la médina sont enfin libres de leurs mouvements. L’armée est entrée ce samedi après-midi dans les ruelles de leur quartier sans croiser aucun insurgé ni aucune arme, permettant aux riverains de circuler à nouveau après six jours de blocus. Les habitants ont pu rendre visite à leurs familles pour les rassurer. En fin de journée les chauffeurs de taxi ont osé rouler jusqu’au rond-point de la mairie, point principal d’entrée de la médina qu’ils n’avaient pas vu depuis lundi.
« Maintenant ça va mieux, dit un habitant. Depuis lundi, on entendait des tirs jusqu’à jeudi. Mais aujourd’hui enfin, on peut sortir. Il y en a qui sont partis, ils se sont enfuis dans les villages, mais moi je suis resté. » « J’avais peur, je restais couchée, raconte une femme. J’avais tellement peur que je n’osais même pas manger. Depuis lundi jusqu’à vendredi, c’est maintenant que je mange. »
Personne n’ose pourtant se dire complètement soulagé. Une adolescente du quartier confie avoir eu si peur toute la semaine qu’elle a encore du mal à s’asseoir sur sa terrasse. « Ah moi, je suis toujours inquiète parce qu’on n’a pas eu les armes, témoigne une autre habitante. Quand il y a les armes aux mains de la population, ça montre qu’il n’y a pas de sécurité. À tout moment ça peut surgir. Nous nous sommes réveillés lundi en pleins tirs. Nous la population, ne savions même pas ce qu’il se passait. Depuis lundi nous ne sommes pas sortis et aujourd’hui on est sortis un peu pour prendre un peu l’air et respirer un peu. »
Les insurgés restant invisibles et les armes n’ayant pas été saisies, l’armée est toujours en faction et le couvre-feu, entre 19h et 6h du matin, toujours en vigueur. Pour l’instant les forces de l’ordre n’ont procédé à aucune perquisition. Mais les maisons de la médina devraient être fouillées dès ce dimanche matin.
« Maintenant ça va mieux, dit un habitant. Depuis lundi, on entendait des tirs jusqu’à jeudi. Mais aujourd’hui enfin, on peut sortir. Il y en a qui sont partis, ils se sont enfuis dans les villages, mais moi je suis resté. » « J’avais peur, je restais couchée, raconte une femme. J’avais tellement peur que je n’osais même pas manger. Depuis lundi jusqu’à vendredi, c’est maintenant que je mange. »
Personne n’ose pourtant se dire complètement soulagé. Une adolescente du quartier confie avoir eu si peur toute la semaine qu’elle a encore du mal à s’asseoir sur sa terrasse. « Ah moi, je suis toujours inquiète parce qu’on n’a pas eu les armes, témoigne une autre habitante. Quand il y a les armes aux mains de la population, ça montre qu’il n’y a pas de sécurité. À tout moment ça peut surgir. Nous nous sommes réveillés lundi en pleins tirs. Nous la population, ne savions même pas ce qu’il se passait. Depuis lundi nous ne sommes pas sortis et aujourd’hui on est sortis un peu pour prendre un peu l’air et respirer un peu. »
Les insurgés restant invisibles et les armes n’ayant pas été saisies, l’armée est toujours en faction et le couvre-feu, entre 19h et 6h du matin, toujours en vigueur. Pour l’instant les forces de l’ordre n’ont procédé à aucune perquisition. Mais les maisons de la médina devraient être fouillées dès ce dimanche matin.
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