Aux Comores, les tirs auraient cessé, selon les autorités, sur l'île d'Anjouan et certains insurgés auraient même remis leurs armes aux forces de l’ordre. Mais des civils armés opposés au pouvoir sont toujours retranchés dans la médina au cœur de Mutsamudu la capitale de l’île. Pour les autorités, il s’agit maintenant de les convaincre de sortir sans violence.
Le directeur de cabinet du président chargé de la défense s’est rendu à Anjouan avec pour mission d’établir le contact pour entamer un dialogue avec les personnes armées afin de les encourager à se rendre. Si certains ont déposé les armes, selon le gouvernement, ce n’est pas le cas de tous. Confinés dans la médina au centre de la capitale, avec les habitants du quartier, ils n’ont plus ni eau ni électricité. Le marché de la ville est également fermé.
De son côté Mohamed Ali Soilihi, le leader de l’opposition a exhorté, lors d’un point de presse, la communauté internationale à s’engager concrètement dans la résolution de ce qu’il qualifie maintenant de « crise nationale majeure » semblable aux événements de 1997 qui avait débouché sur l’instauration de la présidence tournante entre les îles tous les cinq ans.
Une mesure modifiée par le référendum du 30 juillet dernier permettant au président Azali de rester au pouvoir dix ans. L’île d’Anjouan devra attendre jusqu’en 2029 au lieu de 2021 pour accéder au sommet de l’Etat.
Le directeur de cabinet du président chargé de la défense s’est rendu à Anjouan avec pour mission d’établir le contact pour entamer un dialogue avec les personnes armées afin de les encourager à se rendre. Si certains ont déposé les armes, selon le gouvernement, ce n’est pas le cas de tous. Confinés dans la médina au centre de la capitale, avec les habitants du quartier, ils n’ont plus ni eau ni électricité. Le marché de la ville est également fermé.
De son côté Mohamed Ali Soilihi, le leader de l’opposition a exhorté, lors d’un point de presse, la communauté internationale à s’engager concrètement dans la résolution de ce qu’il qualifie maintenant de « crise nationale majeure » semblable aux événements de 1997 qui avait débouché sur l’instauration de la présidence tournante entre les îles tous les cinq ans.
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