La visite à Bruxelles du ministre rwandais des Affaires étrangères, lundi 10 et mardi 11 mars, a été ponctuée par deux grands rendez-vous au cours desquels celui-ci a voulu réitérer les préoccupations sécuritaires de Kigali, « longtemps ignorées ou écartées », selon lui.
Olivier Nduhungirehe a d'abord rencontré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, auprès de laquelle il a surtout tenu à réaffirmer l'idée que le conflit dans l’est de la RDC n’avait « pas été déclenché par le Rwanda ». le Rwanda « n’accepte pas de porter le fardeau des échecs de sécurité et de gouvernance de la RDC », lui a-t-il notamment déclaré.
Le chef de la diplomatie rwandaise s'est ensuite entretenu avec le commissaire de l'Union européenne (UE) aux Partenariats internationaux, Jozef Sikela, auprès duquel il a soutenu que le Rwanda était « engagé en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs », dans l’espoir de voir décoller « partenariats et développement économiques ».
Sanctions
De leur côté, Kaja Kallas et Jozef Sikela lui ont tenu le même discours : « le Rwanda doit respecter l’intégrité territoriale de la RDC » et s’engager dans des négociations « avec l'ensemble des acteurs », lui ont-ils notamment répondu alors que l'UE continue d'espérer qu’une solution politique à la crise pourra être enclenchée par une réunion ministérielle conjointe de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SACDC). Une réunion pour l'instant repoussée et dont l'UE attend la tenue avant de prendre d'éventuelles sanctions à l’encontre d’une entité et de neuf personnalités rwandaises, tergiversation qui pourrait lui être reprochée lors du sommet UE-Afrique du Sud qui aura lieu ce jeudi 13 mars au Cap.
« L'interprétation erronée et biaisée de la crise, ainsi que les mesures unilatérales contre le Rwanda, ne conduiront pas à une solution », a lui, rétorqué à ce propos Olivier Nduhungirehe.
Olivier Nduhungirehe a d'abord rencontré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, auprès de laquelle il a surtout tenu à réaffirmer l'idée que le conflit dans l’est de la RDC n’avait « pas été déclenché par le Rwanda ». le Rwanda « n’accepte pas de porter le fardeau des échecs de sécurité et de gouvernance de la RDC », lui a-t-il notamment déclaré.
Le chef de la diplomatie rwandaise s'est ensuite entretenu avec le commissaire de l'Union européenne (UE) aux Partenariats internationaux, Jozef Sikela, auprès duquel il a soutenu que le Rwanda était « engagé en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs », dans l’espoir de voir décoller « partenariats et développement économiques ».
Sanctions
De leur côté, Kaja Kallas et Jozef Sikela lui ont tenu le même discours : « le Rwanda doit respecter l’intégrité territoriale de la RDC » et s’engager dans des négociations « avec l'ensemble des acteurs », lui ont-ils notamment répondu alors que l'UE continue d'espérer qu’une solution politique à la crise pourra être enclenchée par une réunion ministérielle conjointe de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SACDC). Une réunion pour l'instant repoussée et dont l'UE attend la tenue avant de prendre d'éventuelles sanctions à l’encontre d’une entité et de neuf personnalités rwandaises, tergiversation qui pourrait lui être reprochée lors du sommet UE-Afrique du Sud qui aura lieu ce jeudi 13 mars au Cap.
« L'interprétation erronée et biaisée de la crise, ainsi que les mesures unilatérales contre le Rwanda, ne conduiront pas à une solution », a lui, rétorqué à ce propos Olivier Nduhungirehe.
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