La session du Conseil départemental de Thiès a servi de tribune hier à Idrissa Seck pour faire le bilan du régime du Président Macky Sall. Bilan qui se résume, selon lui, à presque zéro : «Je suis dans l’opposition et je considère que la majorité des populations sénégalaises sont aujourd’hui dans l’opposition pour une raison simple. La majorité des Sénégalais est déçue par le bilan du régime actuel», a-t-il déclaré.
Poursuivant sur sa lancé, l’ancien maire de Thiès martèle : «Il nous avait promis l’émergence, il a produit la pauvreté et le «ndool ». Il nous avait dit espoir, aujourd’hui c’est le «jaaxlé » dans beaucoup de domaines. Si nous prenons l’environnement dans lequel nous sommes aujourd’hui et qui est un environnement lourd, délétère avec des arrestations d’opposants et de journalistes avec la Division des investigations criminelles (Dic) qui reprend ses services de police politique, avec l’affaissement de la justice qui est manipulée pour des règlements de comptes politiques, avec la confusion entre la fonction de chef de parti et de celle de Président de la République».
Et ce bilan sombre est complété, selon le prédécesseur de Macky Sall à la primature sous le régime du Président Abdoulaye Wade, par un calendrier républicain qui n’est pas clair aux yeux des Sénégalais : «le président de la République a confirmé partout au Sénégal et dans le monde qu’il va réduire son mandat de 7 à 5 ans. Mais à ce jour, il n’a posé aucun acte concret pouvant indiquer l’année de la prochaine présidentielle», se désole-t-il.
Poursuivant sur sa lancé, l’ancien maire de Thiès martèle : «Il nous avait promis l’émergence, il a produit la pauvreté et le «ndool ». Il nous avait dit espoir, aujourd’hui c’est le «jaaxlé » dans beaucoup de domaines. Si nous prenons l’environnement dans lequel nous sommes aujourd’hui et qui est un environnement lourd, délétère avec des arrestations d’opposants et de journalistes avec la Division des investigations criminelles (Dic) qui reprend ses services de police politique, avec l’affaissement de la justice qui est manipulée pour des règlements de comptes politiques, avec la confusion entre la fonction de chef de parti et de celle de Président de la République».
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