Si des activistes se permettent certains "écarts", légitimes, c'est parce que les dirigeants africains n'incarnent, ni ne se donnent les moyens de l'autodétermination tant souhaitée et nécessaire pour l'Afrique. La mise en place d'un conseil présidentiel français pour l'Afrique n'est que l'ultime manifestation d'une condescendance de l'ancienne métropole encouragée et cautionnée par l'élite politique Africaine, d'hier et aujourd'hui.
Tant que l'on pensera que le devenir du continent se décide ailleurs, la démission de ses élites s'accentuera, son économie déviera de ses priorités et fondamentaux, aucune perspective historique n'étoffera l'action politique et notre legs, nous générations d'aujourd'hui, se confondra à la dette morale héritée des précédentes.
Macron a-t-il fini de pointer le taux de natalité du ménage Africain que les parlementaires de la CEDEAO abondent dans le même sens, démissionnant ainsi vilement de leur devoir de transformer cette forte démographie en avantage. Devrions-nous alors nous offusquer de la condescendance du jeune énarque Français sorti du même moule que ceux qui ont toujours exploité la misère de ce continent entretenue par l'inaction de ses élites?
Il faut dès lors nous impliquer dans l'éducation politique des populations Africaines dont le seul sursaut peut encadrer l'initiative politique de ses dirigeants. La période des révoltes et révolutions n'est pas révolue puisque les mêmes bourreaux et complices opèrent toujours en restant insensibles à la bruyante souffrance de ces HUMAINS qui, malgré la dignité bafouée, s'emmurent dans un silence stoïque.
Les avancées démocratiques acquises de longue lutte se perdent dans l'inaction et la caution, mal à propos, des forfaitures apparemment peu significatives et dont la portée symbolique requinque ceux dont l'action, crypto-personnelle et exclusivement capitaliste, est dépourvue d'utilité sociale.
Alors, n'oublions pas l'Afrique !
Ne pas oublier l'Afrique, c'est scruter au détail l'action politique qui la dirige !
Ne pas oublier l'Afrique, c'est comprendre que l'on est soi-même auteur et pièce maîtresse du changement souhaité!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est songer à ce que diront les futures générations de ce que nous avons accepté et cautionné à leur détriment!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est comprendre qu'il faut inscrire une perspective historique à nos actions les plus simples touchant la communauté!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est prendre conscience de l'impossibilité d'une paisible opulence d'une minorité face à l'exclusion et à la détresse d'une majorité!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est redonner aux réformes structurelles toute leur importance et renoncer à la dictature des conjonctures peu viables et non porteuses de bien-être dans le long terme!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est tout simplement penser au-delà de nos petites personnes et savoir qu'une nation, un continent se bâtit sur des sacrifices, des convictions fortes et une DOCTRINE, au plus, Africaine mais HUMAINE pour Nous.
Mouhamadou Lamine Bara Lo
Tant que l'on pensera que le devenir du continent se décide ailleurs, la démission de ses élites s'accentuera, son économie déviera de ses priorités et fondamentaux, aucune perspective historique n'étoffera l'action politique et notre legs, nous générations d'aujourd'hui, se confondra à la dette morale héritée des précédentes.
Macron a-t-il fini de pointer le taux de natalité du ménage Africain que les parlementaires de la CEDEAO abondent dans le même sens, démissionnant ainsi vilement de leur devoir de transformer cette forte démographie en avantage. Devrions-nous alors nous offusquer de la condescendance du jeune énarque Français sorti du même moule que ceux qui ont toujours exploité la misère de ce continent entretenue par l'inaction de ses élites?
Il faut dès lors nous impliquer dans l'éducation politique des populations Africaines dont le seul sursaut peut encadrer l'initiative politique de ses dirigeants. La période des révoltes et révolutions n'est pas révolue puisque les mêmes bourreaux et complices opèrent toujours en restant insensibles à la bruyante souffrance de ces HUMAINS qui, malgré la dignité bafouée, s'emmurent dans un silence stoïque.
Les avancées démocratiques acquises de longue lutte se perdent dans l'inaction et la caution, mal à propos, des forfaitures apparemment peu significatives et dont la portée symbolique requinque ceux dont l'action, crypto-personnelle et exclusivement capitaliste, est dépourvue d'utilité sociale.
Alors, n'oublions pas l'Afrique !
Ne pas oublier l'Afrique, c'est scruter au détail l'action politique qui la dirige !
Ne pas oublier l'Afrique, c'est comprendre que l'on est soi-même auteur et pièce maîtresse du changement souhaité!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est songer à ce que diront les futures générations de ce que nous avons accepté et cautionné à leur détriment!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est comprendre qu'il faut inscrire une perspective historique à nos actions les plus simples touchant la communauté!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est prendre conscience de l'impossibilité d'une paisible opulence d'une minorité face à l'exclusion et à la détresse d'une majorité!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est redonner aux réformes structurelles toute leur importance et renoncer à la dictature des conjonctures peu viables et non porteuses de bien-être dans le long terme!
Ne pas oublier l'Afrique, c'est tout simplement penser au-delà de nos petites personnes et savoir qu'une nation, un continent se bâtit sur des sacrifices, des convictions fortes et une DOCTRINE, au plus, Africaine mais HUMAINE pour Nous.
Mouhamadou Lamine Bara Lo
Coordonnateur Convergence du Baol
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