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Copenhague 2009: le bâton et la carotte des dirigeants africains

L’Afrique est présente au sommet de Copenhague dans l’unité avec un brin d’optimisme. Tout de même, elle pourrait suspendre sa participation à la conférence des nations unies sur les changements climatiques si jamais elle ne parvenait pas à avoir ce qu’elle veut. C’est le ministre sénégalais de l’Environnement, Djibo Leïty Ka qui l’a fait savoir ce mardi 15 décembre à sa sortie des salles de négociation au Bella center qui abrite le COP 15.



Copenhague 2009: le bâton et la carotte des dirigeants africains
Le continent africain a affiché ses ambitions un mois avant le sommet de Copenhague. Les chefs d’Etat ont accepté à Addis Abeba de parler d’une seule voix. Elle veut être bien considérée et a décidé de défendre crânement sa chance. C’est pour cette raison que plusieurs représentants des pays africains avaient quitté ce lundi, avec fracas, la table des négociations du débat principal qui doit aboutir sur un accord d'ici à vendredi. Le ministre d’Etat sénégalais chargé de l’environnement semble brandir encore cette menace. «L’Afrique n’exclut pas de suspendre sa participation s’il le fallait. Mais elle est venue pour participer positivement aux négociations qui se déroulent actuellement à Copenhague», a déclaré Djibo Leïty Ka.

Le ministre sénégalais de l’environnement a, toutefois, estimé que «ce type de rencontre doit d’abord être un succès. On fait tout pour qu’il en soit ainsi».

Rappelant le consensus des chefs d’Etat africains sur une position commune à défendre à ce sommet, il a souligné que les ministres ont suivi la même voie en parlant d’une seule voix lors de la conférence des Ministres. «Nous avons surtout voulu éviter les pièges de la division parce que cette conférence n’est pas une conférence pour le financement», a-t-il indiqué. Avant de marteler : «on n’est pas venu pour quémander quoi que ce soit, on est venu pour dire aux pays pollueurs qui menacent de faire disparaître la planète de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. C’est un point central qu’il ne faut pas occulter».

Djibo L. Ka a, en outre, fait savoir que «le temps viendra de poser le problème financier. Et pour cela nous attendons qu’il y ait des financements substantiels surtout en matière d’adaptation parce que c’est un point essentiel pour nos pays qui sont les principales victimes du réchauffement climatique».

Ibrahima Lissa FAYE (de Copenhague)

Mardi 15 Décembre 2009 - 18:30


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