Cette normalisation des relations avec l'opposition a notamment permis le retour de plus de 1 400 militaires en fonction sous l'ancien régime – ainsi que de nombreux civils. Plusieurs sont visés par des mandats d'arrêt émis par la justice ivoirienne, mais jusqu'à présent ils n'ont pas été appliqués.
Face à des exilés désireux de rentrer mais effrayés par les représailles, l'argument de la stabilité retrouvée de la Côte d'Ivoire ne suffit pas toujours : l'absence de poursuites est en général ce qui les convainc.
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Ces libertés provisoires et ces mandats d'arrêt levés choquent les défenseurs des droits humains : récemment le MIDH, le Mouvement ivoirien des droits humains, s'en étonnait, alors que la cellule chargée d'enquêter sur les crimes de la crise post-électorale venait d'être reconduite – il dénonçait aussi « une immixtion dangereuse de l'exécutif dans la sphère judiciaire ».
Le sociologue Rodrigue Kone déplore aussi cette politique de l'impunité, qui oublie les victimes – sacrifiées selon lui au nom d'une stratégie politique. Le mandat de la Commission réconciliation a été renouvelé pour un an cette fin de semaine par Alassane Ouattara. A l'heure où les procès de la crise post-électorale ont du mal à s'organiser, cette commission pourrait être le seul espace où les victimes pourront s'exprimer.
Source : Rfi.fr
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