Plébiscité par son parti, Tidjane Thiam fait face à des débats sur son statut civique. À 62 ans, l'ancien ministre et banquier a récemment renoncé à la nationalité française, une démarche incontournable pour être éligible à la présidentielle en Côte d'Ivoire . Mais cette formalité administrative n'a pas éteint les polémiques.
Ses détracteurs estiment qu'il n'est plus Ivoirien, en vertu de l'article 48 du Code de la nationalité, qui dispose qu'un « Ivoirien majeur » perd la nationalité ivoirienne au bout de 15 ans « s'il acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou s'il déclare reconnaître une telle nationalité ».
Plusieurs procédures sont en cours
La Commission électorale indépendante (CEI) planche sur 150 requêtes demandant sa radiation du fichier. Certaines ont été rejetées, indique une source à la CEI. Celle-ci a jusqu'au dimanche 20 avril pour publier ses décisions. « Il n'y a que le procureur de la République qui puisse statuer sur le fait de déchoir un Ivoirien de sa nationalité », soutient Soumaïla Bredoumy, le porte-parole du PDCI .
Par ailleurs, une procédure judiciaire a été enclenchée par Valérie Yapo devant le tribunal de Première instance d'Abidjan. Cette militante du PDCI remet en question la légalité de son élection à la tête du parti en décembre 2023, estimant qu'il aurait entre-temps perdu la nationalité ivoirienne. Cette affaire sera jugée le 24 avril.
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