Maître Rodrigue Dadjé, avocat de Simone Gbagbo, face aux journalistes à Abidjan, le 16 mars 2009. RFI/Navarro
Maître Souleymane Sacko, l'un des avocatS de Maître Dadjé, rappelle que son client est revenu de lui même en Côte d'Ivoire, et qu'il n'avait, dit-il, rien à se reprocher, et qu'il avait toutes les garanties de représentation. C'est pour cela, dit-il, qu'il a été libéré. Selon lui, l'instruction va aboutir à un non-lieu.
« Le premier argument c’est que maître Dadjé est d’abord venu en Côte d’Ivoire librement, sans contrainte. Ensuite, il ne se sentait pas impliqué. Et nous avons fait la démonstration de ce que, il n’était en aucune façon impliqué dans quelque fait que ce soit. Et enfin, on a démontré qu’il avait toutes les garanties de représentation. Etant avocat, établi régulièrement, la corporation garantissant de sa moralité…
Donc, ce sont ces éléments-là qui ont permis aux juridictions qui ont été saisies, de prononcer sa mise en liberté. Nous attendons encore que le juge d’instruction qui est saisi de l’affaire – en fonction de ce qu’il voudra obtenir comme renseignements nouveaux – nous convoque. Si son instruction est terminée, à ce moment-là, il présentera le dossier au procureur pour ses réquisitions, afin de clôturer cette affaire. Maître Dadjé Rodrigue n’ayant rien à se reprocher dans cette cause, nous estimons que, nécessairement, son instruction va aboutir à un non-lieu ».
L'arrestation de Maître Dadjé avait suscité la colère de certains de ses confrères. Ils avaient manifesté, en avril dernier, pour dénoncer une détention arbitraire et exiger sa libération. Maître Joachim Bilé-Aka, bâtonnier de Côte d'Ivoire, se réjouit de cette libération, d'autant qu'il avait dénoncé les conditions de cette arrestation. Pour lui, la procédure correcte n'a été appliquée qu'avec retard.
« Je ne peux que me réjouir de cette libération, dans la mesure où, dès l’origine des faits, j’estimais que les circonstances de sa détention n’étaient pas justifiées. D’abord, il était à la DST sans que les procédures aient été observées en droit ivoirien. Lorsqu’un citoyen ivoirien fait l’objet de poursuites, il ne peut être détenu dans les locaux de la police plus de 48 heures. De là, il doit être présenté devant un juge d’instruction.
Si tant est que les faits pour lesquels il est poursuivi méritent qu’une poursuite soit engagée – ce qui n’a pas été fait – et qui a justifié la manifestation du barreau, notamment par un certain nombre de confrères qui sont allés protester devant la DST, et que nous-mêmes, en tant que bâtonniers et responsables de l’ordre, nous avons écrit aux autorités pour manifester notre désarroi.
Et par la suite, donc, la procédure régulière a été mise en œuvre. Et je rappelle que le juge d’instruction chargé de l’affaire, a déjà ordonné sa mise en liberté provisoire. Un appel a été formulé par le parquet, et la Chambre d’accusation qui a été par la suite donc, saisie en appel, a confirmé la décision de mise en liberté provisoire, qui avait précédemment été ordonnée par la juge d’instruction ».
Source: RFI
« Le premier argument c’est que maître Dadjé est d’abord venu en Côte d’Ivoire librement, sans contrainte. Ensuite, il ne se sentait pas impliqué. Et nous avons fait la démonstration de ce que, il n’était en aucune façon impliqué dans quelque fait que ce soit. Et enfin, on a démontré qu’il avait toutes les garanties de représentation. Etant avocat, établi régulièrement, la corporation garantissant de sa moralité…
Donc, ce sont ces éléments-là qui ont permis aux juridictions qui ont été saisies, de prononcer sa mise en liberté. Nous attendons encore que le juge d’instruction qui est saisi de l’affaire – en fonction de ce qu’il voudra obtenir comme renseignements nouveaux – nous convoque. Si son instruction est terminée, à ce moment-là, il présentera le dossier au procureur pour ses réquisitions, afin de clôturer cette affaire. Maître Dadjé Rodrigue n’ayant rien à se reprocher dans cette cause, nous estimons que, nécessairement, son instruction va aboutir à un non-lieu ».
L'arrestation de Maître Dadjé avait suscité la colère de certains de ses confrères. Ils avaient manifesté, en avril dernier, pour dénoncer une détention arbitraire et exiger sa libération. Maître Joachim Bilé-Aka, bâtonnier de Côte d'Ivoire, se réjouit de cette libération, d'autant qu'il avait dénoncé les conditions de cette arrestation. Pour lui, la procédure correcte n'a été appliquée qu'avec retard.
« Je ne peux que me réjouir de cette libération, dans la mesure où, dès l’origine des faits, j’estimais que les circonstances de sa détention n’étaient pas justifiées. D’abord, il était à la DST sans que les procédures aient été observées en droit ivoirien. Lorsqu’un citoyen ivoirien fait l’objet de poursuites, il ne peut être détenu dans les locaux de la police plus de 48 heures. De là, il doit être présenté devant un juge d’instruction.
Si tant est que les faits pour lesquels il est poursuivi méritent qu’une poursuite soit engagée – ce qui n’a pas été fait – et qui a justifié la manifestation du barreau, notamment par un certain nombre de confrères qui sont allés protester devant la DST, et que nous-mêmes, en tant que bâtonniers et responsables de l’ordre, nous avons écrit aux autorités pour manifester notre désarroi.
Et par la suite, donc, la procédure régulière a été mise en œuvre. Et je rappelle que le juge d’instruction chargé de l’affaire, a déjà ordonné sa mise en liberté provisoire. Un appel a été formulé par le parquet, et la Chambre d’accusation qui a été par la suite donc, saisie en appel, a confirmé la décision de mise en liberté provisoire, qui avait précédemment été ordonnée par la juge d’instruction ».
Source: RFI
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