De gauche à droite, les «com-zone», promus par le président Ouattara: Touré Sékou, Issiaka Ouattara alias Wattao, Zakaria Koné, Chérif-Ousmane et Hervé Touré alias Vetcho AFP/Sia Kambou
Pendant près d'une décennie, ils ont vécu comme des seigneurs de guerre, tenant entre leurs mains une bonne partie de l'économie des territoires qu'ils administraient.
Deux ans après l'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara, les anciens « com-zone » n'ont rien perdu de leur influence, bien au contraire.
Promus à des postes stratégiques de commandement, les Wattao, Fofié, Vetcho, Cherif Ousmane, pour n'en citer que quelques-uns, ont étendu leurs actions prédatrices à l'ensemble du pays, selon les experts de l'ONU, qui ont remis leur rapport il y a dix jours.
Contrebande et exploitation illégale des ressources naturelles
À en croire ce document de 300 pages, les officiers des ex-Forces nouvelles sont à la tête d'un réseau de contrebande et d'exploitation illégale des ressources naturelles. Les productions de cacao, de noix de cajou, de coton et de diamants échappent ainsi en partie au contrôle de l'Etat.
Par exemple, selon les autorités ivoiriennes, pour la saison 2011-2012, la contrebande de cacao, essentiellement à destination du Ghana, a été de 153 000 tonnes, engendrant des pertes de plus de 300 millions d'euros pour l'économie nationale et une chute des recettes fiscales de 58 millions d'euros.
Si le gouvernement a pris des mesures pour contrer ces agissements, celles-ci se révèlent inefficaces, estime le panel d'experts. Il faut dire que le pouvoir a placé sa confiance dans ces chefs militaires. Une confiance renforcée depuis la série d'attaques du second semestre 2012.
Deux ans après l'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara, les anciens « com-zone » n'ont rien perdu de leur influence, bien au contraire.
Promus à des postes stratégiques de commandement, les Wattao, Fofié, Vetcho, Cherif Ousmane, pour n'en citer que quelques-uns, ont étendu leurs actions prédatrices à l'ensemble du pays, selon les experts de l'ONU, qui ont remis leur rapport il y a dix jours.
Contrebande et exploitation illégale des ressources naturelles
À en croire ce document de 300 pages, les officiers des ex-Forces nouvelles sont à la tête d'un réseau de contrebande et d'exploitation illégale des ressources naturelles. Les productions de cacao, de noix de cajou, de coton et de diamants échappent ainsi en partie au contrôle de l'Etat.
Par exemple, selon les autorités ivoiriennes, pour la saison 2011-2012, la contrebande de cacao, essentiellement à destination du Ghana, a été de 153 000 tonnes, engendrant des pertes de plus de 300 millions d'euros pour l'économie nationale et une chute des recettes fiscales de 58 millions d'euros.
Si le gouvernement a pris des mesures pour contrer ces agissements, celles-ci se révèlent inefficaces, estime le panel d'experts. Il faut dire que le pouvoir a placé sa confiance dans ces chefs militaires. Une confiance renforcée depuis la série d'attaques du second semestre 2012.
Les sanctions reconduites pour un an |
Fort des conclusions de ce rapport, le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé jeudi 25 avril la reconduction pour une année supplémentaire des sanctions à l'égard de la Côte d'Ivoire, « concernant les armes et les diamants ». Le mandat du groupe d’experts, auteur du rapport, a également été prolongé, afin « d’évaluer la situation dans le pays ». Ces sanctions visent à empêcher « la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d'armes et de matériel connexe à la Côte d'Ivoire », précise l’ONU. |
Selon les experts de l'ONU, les pro-Gbagbo ne désarment pas |
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