D'abord il n'y avait pas assez de bateaux. Ensuite, pas de magasins de stockage et enfin trop de tracasseries administratives. Le Conseil du café-cacao a avancé bien des raisons différentes pour expliquer le blocage des exportations de café. « Il n'y a aucun problème de bateaux, ni de conteneurs », a confié ce lundi à RFI par téléphone un acteur du transport maritime à Abidjan.
La raison du problème serait en fait à chercher du côté de l'Algérie. Premier marché d'exportation du café ivoirien – près de 70% de la production nationale y transite – l'Algérie a récemment changé sa politique de douane, instaurant un système de caution à hauteur de 120% des cargaisons.
Bloquer le café à Abidjan pourrait être un bon moyen de pression sur Alger, car le Robusta ivoirien est largement consommé en Algérie, premier consommateur de café d'Afrique.
D'un autre côté, cette situation risque d'entraîner un sérieux problème de congestion du port autonome d'Abidjan. C'est bientôt le début de la petite récolte de cacao et la campagne de l'anacarde a déjà démarré. Les cargaisons de café ne pourront donc pas éternellement bloquer les emplacements et les magasins de stockage.
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