
L'armée ukrainienne a confirmé avoir attaqué « des infrastructures militaires » russes en Crimée. « La frappe sur des installations militaires dans le territoire temporairement occupé de la Crimée a été menée par les forces ukrainiennes », a déclaré à l'AFP une source interne à l'armée ayant requis l'anonymat.
Cinq jours après une attaque visant le pont de Kertch, le seul pont reliant la Crimée à la Russie, le gouverneur de la péninsule avait accusé l'Ukraine d'avoir mené une attaque de drones samedi 22 juillet ayant provoqué l’explosion d’un dépôt de munitions. « À la suite d'une attaque de drones ennemis dans le district de Krasnogvardeïski, il y a eu une explosion dans un dépôt de munitions », a affirmé le gouverneur Sergueï Aksionov sur Telegram. Il n'a cependant pas précisé le lieu touché, se contentant d'indiquer qu'il s'agissait du district, situé à l'intérieur des terres, au centre de la péninsule de la mer Noire.
« La décision a été prise d’évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire », a précisé le gouverneur. Les autorités ont par la suite déclaré que deux trains allant de Moscou à Simferopol, la principale ville de Crimée, et un autre dans la direction opposée avaient été arrêtés. L'attaque a aussi provoqué une brève interruption du trafic routier sur le pont de Crimée, qui a cependant été très vite rétabli, ont annoncé les autorités prorusses sur Telegram. Suspendu après l’attaque, le trafic ferroviaire a été rétabli dans la soirée.
« Neutraliser » le pont russe de Crimée
La Crimée, annexée par Moscou en 2014, a été prise pour cible tout au long de l'offensive russe en Ukraine, mais les attaques se sont multipliées ces dernières semaines. Kiev a lancé une contre-offensive pour reprendre les terres perdues au profit de Moscou, affirmant avoir l'intention de récupérer la Crimée.
S'adressant à distance au forum sur la sécurité d'Aspen, aux États-Unis, vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait jugé que le pont russe de Crimée devait être « neutralisé ». Selon lui, ce pont, inauguré par le président Vladimir Poutine en 2018, « fournit des munitions à la péninsule de Crimée ». Kiev considère le pont comme un « objet ennemi » construit en violation du droit international.
Cinq jours après une attaque visant le pont de Kertch, le seul pont reliant la Crimée à la Russie, le gouverneur de la péninsule avait accusé l'Ukraine d'avoir mené une attaque de drones samedi 22 juillet ayant provoqué l’explosion d’un dépôt de munitions. « À la suite d'une attaque de drones ennemis dans le district de Krasnogvardeïski, il y a eu une explosion dans un dépôt de munitions », a affirmé le gouverneur Sergueï Aksionov sur Telegram. Il n'a cependant pas précisé le lieu touché, se contentant d'indiquer qu'il s'agissait du district, situé à l'intérieur des terres, au centre de la péninsule de la mer Noire.
« La décision a été prise d’évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire », a précisé le gouverneur. Les autorités ont par la suite déclaré que deux trains allant de Moscou à Simferopol, la principale ville de Crimée, et un autre dans la direction opposée avaient été arrêtés. L'attaque a aussi provoqué une brève interruption du trafic routier sur le pont de Crimée, qui a cependant été très vite rétabli, ont annoncé les autorités prorusses sur Telegram. Suspendu après l’attaque, le trafic ferroviaire a été rétabli dans la soirée.
« Neutraliser » le pont russe de Crimée
La Crimée, annexée par Moscou en 2014, a été prise pour cible tout au long de l'offensive russe en Ukraine, mais les attaques se sont multipliées ces dernières semaines. Kiev a lancé une contre-offensive pour reprendre les terres perdues au profit de Moscou, affirmant avoir l'intention de récupérer la Crimée.
S'adressant à distance au forum sur la sécurité d'Aspen, aux États-Unis, vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait jugé que le pont russe de Crimée devait être « neutralisé ». Selon lui, ce pont, inauguré par le président Vladimir Poutine en 2018, « fournit des munitions à la péninsule de Crimée ». Kiev considère le pont comme un « objet ennemi » construit en violation du droit international.
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