Le Secrétariat exécutif permanent (SEP) du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) a publié un communiqué à l’encontre du Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, directeur de l’Agence de Régulation Pharmaceutique (ARP), et du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP). Le syndicat dénonce des « agissements inacceptables » et une « terreur » exercée par le directeur, qu’il accuse de gérer l’agence comme une « entreprise personnelle ou familiale ».
Parmi les griefs principaux figurent le non-paiement des salaires à date échue. Le SEP affirme que les salaires du mois d’août ne sont toujours pas versés en ce 21 septembre 2025, une situation aggravée par des « recrutements clientélistes et népotiques » qui augmentent délibérément le nombre de bénéficiaires sans garantie de paiement. Le syndicat dénonce également une « diminution unilatérale de salaire de certains agents », des « révisions illégales de contrats », des « affectations arbitraires » et des « rétrogradations sans objet de chefs de service au gré de ses humeurs avec terreur et insolence ».
Le syndicat relie ces pratiques aux « récentes descentes discourtoises de l’ARP chez les Sages-femmes et Infirmiers Chefs de Poste (ICP) », dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments. Pour le SEP, « la coupe est pleine à l’ARP », et il « en appelle à la confrontation ». Il demande aux camarades du niveau central d’« ériger incessamment une section locale de l’ARP » en attendant des mots d’ordre de lutte contre « l’arbitraire, le terrorisme et les inepties d’un Directeur certainement nommé par une erreur de casting ».
Le SEP exige du directeur de l’ARP de « rapporter toutes les mesures arbitraires ou fantaisistes », le « paiement sans délai des salaires et accessoires » et un « retour à l’orthodoxie par le respect des avantages acquis ». Il rend le ministre de la Santé « responsable de la détérioration du climat social local par son inertie face aux agissements contre-productifs d’un régulateur pharmaceutique qui se trompe volontairement d’objet ». Le directeur risque d’être déclaré « persona non grata » par la section locale du SUTSAS, appuyée par l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS).
Par ailleurs, le SEP interpelle le MSHP sur la situation des 256 agents du projet Buffet, dont les contrats sont arrivés à terme fin juillet 2025 mais ont été tacitement reconduits en attendant une intégration dans la fonction publique. Le syndicat exige le paiement immédiat des salaires d’août et de septembre pour ces agents, qui pourraient sinon bénéficier de contrats dans le cadre du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).
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