Le communiqué de l'UGTT ressemble plutôt à une ferme injonction. Le puissant syndicat qui s'est retrouvé à contrecœur dans le rôle de médiateur somme les islamistes, mais aussi leurs détracteurs, de « travailler pour enrayer la spirale de violence qui menace ».
Le syndicat dont on connaît les relations très crispées avec les islamistes d'Ennahda, n'a pas de mots assez durs envers le pouvoir. Il dénonce sa « lenteur » à répondre « aux demandes populaires comme il l'avait promis », l'accuse de « creuser la crise » et de « fuite en avant ».
Les négociations entre Ennahda et l'opposition sont en effet au point mort, chacun campant sur ses positions. Les opposants exigent la formation d'un gouvernement de salut national, apolitique, formé sur des critères de compétences et la dissolution de l'Assemblée nationale constituante. Deux demandes qui, pour le chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi, constituent « un danger pour le pays. Elles le pousseraient vers le vide, l'anarchie et achèveraient l'expérience démocratique en Tunisie ».
Forte de ses 500 000 membres et capable de paralyser le pays par des grèves, l'UGTT espère pouvoir peser de tout son poids dans ce round de négociations qu'elles entament lundi avec Rached Ghannouchi.
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