"Je n'ai pas envoyé de chars à Abobo", a déclaré Simone Gbagbo, à la barre, lors de sa comparution au tribunal d’Abidjan.
Député de cette commune populaire d’Abidjan de 2000 jusqu’à la chute de l’ex-parti au pouvoir en avril 2011, Mme Gbagbo a répondu aux juges qu’elle "ne participais pas aux réunions de l'Etat-major", pendant la crise post-électorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts.
Des violences qui ont fait plusieurs morts ont été enregistrées dans ce quartier d’Abidjan où la Cour Pénale internationale (CPI) qui réclame également l’ex-première dame pour "crimes contre l’humanité", accuse des forces fidèles à l’ex-président Laurent Gbagbo d’y avoir commis des viols et crimes.
Devant la cour d’assises, Simone Gbagbo a indiqué qu’elle "ne (se) reconnais pas de part de responsabilité dans la crise" en Côte d’Ivoire, invitant le président à "dire juste le droit", après 11 heures de débats
Depuis fin décembre 2014, 83 proches de M. Gbagbo, incarcéré à La Haye depuis 2011, comparaissent au tribunal d’Abidjan pour atteinte à la sureté de l’Etat pendant les violences post-électorales.
L’audience a été suspendue et devrait reprendre le 02 mars avec les plaidoiries et réquisitoire de l’accusation.
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