Comme le dit une jeune réalisatrice qui a rejoint près de deux cents artistes et créateurs devant le ministère de la Culture, l'étincelle qui a fait exploser le mouvement est l’expulsion le 26 novembre au soir par la force des membres du mouvement de San Isidro en grève de la faim pour réclamer la libération d’un des leurs, condamné à six mois de prison pour outrage.
Mais les réclamations sont plus larges. Après plusieurs heures devant le ministère, une trentaine de représentants du secteur culturel indépendant ont été reçus par le vice-ministre et sont parvenus à établir le dialogue avec les autorités. « Le ministère de la Culture ne peut plus dire qu’il ne connaît pas la situation de l’art indépendant à Cuba, déclare l’artiste Tania Bruguera. Il ne peut plus dire qu’il ne connaît pas le harcèlement, la persécution et la répression qui existe contre l’art indépendant à Cuba. Il ne peuvent plus dire qu’ils ne savent pas. »
Un jour historique
À l’intérieur, l’échange a duré plus de quatre heures. À l’extérieur, des centaines de jeunes réunis dans le calme, assis dans la rue, chantaient, discutaient et applaudissaient toutes les quinze minutes pour se faire entendre à l’intérieur. Dans les rues alentours, le dispositif policier s'est renforcé et la police a fait usage de gaz lacrymogène contre ceux qui essayaient de rejoindre le mouvement devant le ministère. La plupart de ces jeunes manifestaient pour la première fois.
Sur le parvis sont apparus alors les trente artistes accueillis en héros, dont le dramaturge Yunior Garcia. « Ce qui s’est passé aujourd'hui est historique dans notre pays ! s'est-il exclamé. Nous croyons pouvoir être optimiste car nous entamons à présent un nouveau dialogue où seront respectées les différences. » Une journée et une nuit de protestations, sous tensions, qui s’achève dans un esprit patriotique par l’hymne national.
Mais les réclamations sont plus larges. Après plusieurs heures devant le ministère, une trentaine de représentants du secteur culturel indépendant ont été reçus par le vice-ministre et sont parvenus à établir le dialogue avec les autorités. « Le ministère de la Culture ne peut plus dire qu’il ne connaît pas la situation de l’art indépendant à Cuba, déclare l’artiste Tania Bruguera. Il ne peut plus dire qu’il ne connaît pas le harcèlement, la persécution et la répression qui existe contre l’art indépendant à Cuba. Il ne peuvent plus dire qu’ils ne savent pas. »
Un jour historique
À l’intérieur, l’échange a duré plus de quatre heures. À l’extérieur, des centaines de jeunes réunis dans le calme, assis dans la rue, chantaient, discutaient et applaudissaient toutes les quinze minutes pour se faire entendre à l’intérieur. Dans les rues alentours, le dispositif policier s'est renforcé et la police a fait usage de gaz lacrymogène contre ceux qui essayaient de rejoindre le mouvement devant le ministère. La plupart de ces jeunes manifestaient pour la première fois.
Sur le parvis sont apparus alors les trente artistes accueillis en héros, dont le dramaturge Yunior Garcia. « Ce qui s’est passé aujourd'hui est historique dans notre pays ! s'est-il exclamé. Nous croyons pouvoir être optimiste car nous entamons à présent un nouveau dialogue où seront respectées les différences. » Une journée et une nuit de protestations, sous tensions, qui s’achève dans un esprit patriotique par l’hymne national.
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