"Nous savons que notre pays, comme tous les pays du Sahel, sont victimes d'attaques jihadistes, mais nous avons avec les autorités toutes les assurances que la sécurité des coureurs, des spectateurs et de toutes les villes traversées par le tour sera assurée", a affirmé à l'AFP le président du Comité d'organisation et président de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC), Alassane Ouangraoua. "Aucune inquiétude, nous ferons un retour propre et sécurisé comme nous l'avons toujours réussi!".
En 2014, le Tour du Faso, rendez-vous traditionnel du cyclisme africain, n'avait pas eu lieu en raison de l'épidémie d'Ebola dans les pays de la région (Guinée, Sierra Leone et Liberia notamment). C'était la première annulation depuis sa création. Les organisateurs n'ont pas complètement évité le nord du pays et les frontières avec le Mali et le Niger puisque le peloton a fait étape à Ouahigouya, la grande ville septentrionale située à moins de 100 km du Mali. Avec ses équipes étrangères et notamment occidentales, le Tour est pourtant une cible idéale.
Le ministère des Affaires étrangères français a déconseillé ce secteur aux voyageurs, le classant zone rouge. Des groupes jihadistes sont actifs juste de l'autre côté des frontières. En outre, depuis le mois d'avril, le Burkina a fait l'objet d'attaques. Il y a quelques semaines à peine, début octobre, des jihadistes ont attaqué la brigade de gendarmerie de Samorogouan à quelques kilomètres de la frontière malienne, tuant trois gendarmes et un civil.
Début avril, c'est un responsable de sécurité roumain qui avait été enlevé dans une mine du nord, lors d'une attaque revendiquée par le groupe islamiste Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar. C'était le premier rapt d’un ressortissant occidental au Burkina. Fin août, un gendarme a été tué et sa fille blessée lors d'un raid contre une gendarmerie à Oursi, à 45 kilomètres de Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l’Oudalan.
"Nous avons mis en place un dispositif sécuritaire important à l’occasion de ce Tour du Faso 2015, car nous tenons à montrer que la sécurité et la paix sont revenus au Burkina Faso", assure David Kabré, ministre burkinabè des Sports et des Loisirs.
En 2014, le Tour du Faso, rendez-vous traditionnel du cyclisme africain, n'avait pas eu lieu en raison de l'épidémie d'Ebola dans les pays de la région (Guinée, Sierra Leone et Liberia notamment). C'était la première annulation depuis sa création. Les organisateurs n'ont pas complètement évité le nord du pays et les frontières avec le Mali et le Niger puisque le peloton a fait étape à Ouahigouya, la grande ville septentrionale située à moins de 100 km du Mali. Avec ses équipes étrangères et notamment occidentales, le Tour est pourtant une cible idéale.
Le ministère des Affaires étrangères français a déconseillé ce secteur aux voyageurs, le classant zone rouge. Des groupes jihadistes sont actifs juste de l'autre côté des frontières. En outre, depuis le mois d'avril, le Burkina a fait l'objet d'attaques. Il y a quelques semaines à peine, début octobre, des jihadistes ont attaqué la brigade de gendarmerie de Samorogouan à quelques kilomètres de la frontière malienne, tuant trois gendarmes et un civil.
Début avril, c'est un responsable de sécurité roumain qui avait été enlevé dans une mine du nord, lors d'une attaque revendiquée par le groupe islamiste Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar. C'était le premier rapt d’un ressortissant occidental au Burkina. Fin août, un gendarme a été tué et sa fille blessée lors d'un raid contre une gendarmerie à Oursi, à 45 kilomètres de Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l’Oudalan.
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