En quelques jours à peine, de nouvelles attaques de miliciens sont survenues dans la localité de Kutum au Nord-Darfour et dans le camp de déplacés de Kalma, l’un des plus grands du Sud-Darfour. Pour Adam Rojal, coordinateur des camps de déplacés du Darfour, il n’y a aucun doute sur l’identité des assaillants.
« C’était une attaque menée par les milices Janjawids. Il était environ minuit et demi. Ils ont assailli le camp en trois directions. Ils ont blessé une femme déplacée, elle vivait juste à côté de la base de l’ONU. Le gouvernement de transition promet la sécurité pour les habitants du Darfour. Ils en parlent beaucoup dans les médias mais sur le terrain il n’y a pas de protection pour les déplacés et la population de la région ».
Suite aux accords de Juba signés avec différents groupes rebelles, Khartoum est censé déployer au Darfour une force conjointe de sécurité, composé pour moitié d’anciens combattants insurgés et pour une autre moitié de soldats de l’armée régulière ainsi que de paramilitaires des Forces de soutien rapide. Mais cette force est mal perçue par de nombreux darfouri non-arabes de la région.
« Les citoyens n’ont pas confiance dans ces forces conjointes, ni dans l’armée soudanaise car elles sont composées en partie par des criminels de guerre au Darfour, qui ont causé le déplacement de ces gens. Comment pourrait-il avoir confiance en eux ? »
Plusieurs manifestations ces dernières semaines ont demandé le retrait des Forces de soutien rapide de la zone. Face à la recrudescence des conflits tribaux, le Centre de surveillance des déplacés internes basé à Genève, estime que la région est sur le point de rebasculer dans la guerre.
« C’était une attaque menée par les milices Janjawids. Il était environ minuit et demi. Ils ont assailli le camp en trois directions. Ils ont blessé une femme déplacée, elle vivait juste à côté de la base de l’ONU. Le gouvernement de transition promet la sécurité pour les habitants du Darfour. Ils en parlent beaucoup dans les médias mais sur le terrain il n’y a pas de protection pour les déplacés et la population de la région ».
Suite aux accords de Juba signés avec différents groupes rebelles, Khartoum est censé déployer au Darfour une force conjointe de sécurité, composé pour moitié d’anciens combattants insurgés et pour une autre moitié de soldats de l’armée régulière ainsi que de paramilitaires des Forces de soutien rapide. Mais cette force est mal perçue par de nombreux darfouri non-arabes de la région.
« Les citoyens n’ont pas confiance dans ces forces conjointes, ni dans l’armée soudanaise car elles sont composées en partie par des criminels de guerre au Darfour, qui ont causé le déplacement de ces gens. Comment pourrait-il avoir confiance en eux ? »
Plusieurs manifestations ces dernières semaines ont demandé le retrait des Forces de soutien rapide de la zone. Face à la recrudescence des conflits tribaux, le Centre de surveillance des déplacés internes basé à Genève, estime que la région est sur le point de rebasculer dans la guerre.
Autres articles
-
La Gambie et Djibouti parmi les 10 plus jeunes parlements du monde
-
Flambée épidémique en Inde: ce que l'on sait sur le «variant indien» du Covid-19
-
“La Francophonie avec Elles” : L’OIF au service de l’entreprenariat des femmes
-
Climat : au Panama, l'archipel de San Blas se vide de ses habitants
-
Bamako : des manifestants contre les coupures d’électricité dispersés à coup de lacrymogènes