'émir du Koweït est mort mardi à 91 ans, a annoncé le palais royal de ce riche pays pétrolier du Golfe. « C'est avec une grande tristesse et un grand chagrin que nous pleurons […] la mort de cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, émir du Koweït », a déclaré cheikh Ali Jarrah al-Sabah, ministre chargé des affaires royales, dans un enregistrement diffusé à la télévision. Cette dernière avait interrompu ses programmes et diffusé des versets du coran avant l'annonce officielle.
Après la mort en janvier du sultan Qabous d'Oman, c'est un autre médiateur influent qui disparaît dans une région marquée par des tensions avec l'Iran ainsi que l'inimitié entre le Qatar et plusieurs de ses voisins.
Descendant d'une famille qui a gouverné le Koweït pendant plus de 250 ans, cheikh Sabah est considéré comme l'architecte de la politique étrangère du Koweït moderne. Il lui a fait traverser notamment la guerre Irak-Iran (1980-1988) pendant laquelle son pays était un allié de facto de Bagdad. Il a ensuite vécu la tourmente de l'invasion de son pays par les troupes de Saddam Hussein en 1990 et les crises au sein du Conseil de coopération du Golfe, dont la dernière autour du Qatar.
Proche allié des Etats-Unis et relativement ouvert à l'Iran, il est apparu ces dernières années comme le « doyen de la diplomatie » dans le Golfe, se mettant en avant comme médiateur dans la dispute qui a éclaté en 2017 entre le Qatar d'une part et l'Arabie saoudite et ses alliés d'autre part. Lors du sommet arabe de La Mecque, en mai 2019, l'émir avait plaidé avec force pour une désescalade dans le Golfe sur fond de tensions entre l'Iran et les Etats-Unis. « Nous devons déployer tous les efforts pour contenir la situation », avait-il déclaré
Après la mort en janvier du sultan Qabous d'Oman, c'est un autre médiateur influent qui disparaît dans une région marquée par des tensions avec l'Iran ainsi que l'inimitié entre le Qatar et plusieurs de ses voisins.
Descendant d'une famille qui a gouverné le Koweït pendant plus de 250 ans, cheikh Sabah est considéré comme l'architecte de la politique étrangère du Koweït moderne. Il lui a fait traverser notamment la guerre Irak-Iran (1980-1988) pendant laquelle son pays était un allié de facto de Bagdad. Il a ensuite vécu la tourmente de l'invasion de son pays par les troupes de Saddam Hussein en 1990 et les crises au sein du Conseil de coopération du Golfe, dont la dernière autour du Qatar.
Proche allié des Etats-Unis et relativement ouvert à l'Iran, il est apparu ces dernières années comme le « doyen de la diplomatie » dans le Golfe, se mettant en avant comme médiateur dans la dispute qui a éclaté en 2017 entre le Qatar d'une part et l'Arabie saoudite et ses alliés d'autre part. Lors du sommet arabe de La Mecque, en mai 2019, l'émir avait plaidé avec force pour une désescalade dans le Golfe sur fond de tensions entre l'Iran et les Etats-Unis. « Nous devons déployer tous les efforts pour contenir la situation », avait-il déclaré
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