Le cadavre du général Delphin Kahimbi est toujours dans l'un des tiroirs de la morgue de l'hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa. Et selon nos renseignements, le médecin légiste a eu du mal à faire la distinction entre une pendaison suicidaire et une pendaison criminelle. Il y a huit mois déjà que le corps attend à la morgue et cinq personnes sont détenues à la prison centrale de Makala.
À Kinshasa, selon la Fondation Bill Clinton pour la paix, ONG de défense des droits de l'homme, un officier et 4 autres personnes sont suspectées d'avoir participé d’une manière ou d’une autre à la mort du général Delphin Kahimbi.
Toujours selon le communiqué de la fondation, parmi les détenus se trouvent le neveu et le pasteur de la famille, ainsi que le fils de la seule dame du groupe, elle aussi aux arrêts, qui aurait facilité l'embauche du domestique qui a disparu depuis le décès du général.
Il faut rappeler cependant que les enquêteurs ont eu des difficultés pour entendre l’épouse du défunt, témoin privilégié de ses derniers moments de vie. Lors de la deuxième audition, elle déléguera son avocate. Selon Maître Charlène Yangazo les enquêteurs ont insisté sur le besoin de faire la lumière sur le décès du général.
Delphin Kahimbi était en résidence surveillée au moment de son décès, le 28 février 2020, sous surveillance du parquet militaire. Soupçonné de liens avec des groupes armés et de tentative de déstabilisation, il avait été convoqué à plusieurs reprises pour répondre de ces accusations.
À Kinshasa, selon la Fondation Bill Clinton pour la paix, ONG de défense des droits de l'homme, un officier et 4 autres personnes sont suspectées d'avoir participé d’une manière ou d’une autre à la mort du général Delphin Kahimbi.
Toujours selon le communiqué de la fondation, parmi les détenus se trouvent le neveu et le pasteur de la famille, ainsi que le fils de la seule dame du groupe, elle aussi aux arrêts, qui aurait facilité l'embauche du domestique qui a disparu depuis le décès du général.
Il faut rappeler cependant que les enquêteurs ont eu des difficultés pour entendre l’épouse du défunt, témoin privilégié de ses derniers moments de vie. Lors de la deuxième audition, elle déléguera son avocate. Selon Maître Charlène Yangazo les enquêteurs ont insisté sur le besoin de faire la lumière sur le décès du général.
Delphin Kahimbi était en résidence surveillée au moment de son décès, le 28 février 2020, sous surveillance du parquet militaire. Soupçonné de liens avec des groupes armés et de tentative de déstabilisation, il avait été convoqué à plusieurs reprises pour répondre de ces accusations.
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