Réuni ce mardi 18 novembre à Dakar, le Secrétariat exécutif permanent de Sénégal Bi Ñu Bokk (SBNB) a exprimé de vives préoccupations face à ce qu’il considère comme un décalage inquiétant entre les urgences nationales et les polémiques institutionnelles qui accaparent l’espace public. Le mouvement souligne que la cherté de la vie, le chômage massif des jeunes, la fragilisation du monde rural et une campagne arachidière « déjà en difficulté » demeurent sans réponses structurelles.
Sur la campagne agricole, le SEP rappelle que seuls « 150 000 tonnes d’arachides, représentant 52 milliards F CFA » ont été réceptionnés, un volume très éloigné des objectifs. Il dénonce « l’opacité persistante » autour de la SONACOS et recommande un tableau de bord hebdomadaire des tonnages et paiements.
SBNB critique également la baisse de près de 19 % du budget de la santé dans le projet de loi de finances 2026, jugeant cette contraction « incompatible avec les besoins démographiques et épidémiologiques ». Selon le SEP, cette réduction met en péril les hôpitaux et accentue la pression sur les patients.
Dans le secteur énergétique, le mouvement estime que la loi de finances confirme ses alertes précédentes. Les subventions doivent reculer « de 30 à 40 % », une décision qui, selon SBNB, rend inévitable une hausse des factures en l’absence de réforme structurelle du système de production et de distribution.
Mais c’est sur les finances publiques et la dette que le communiqué adopte le ton le plus alarmiste. Pour le SEP, les difficultés actuelles sont la conséquence directe de « l’épisode de la prétendue dette cachée », un dossier dans lequel « aucun rapport n’a été publié, aucun document remis, aucune preuve produite ». Cette situation aurait gravement altéré la crédibilité financière du pays. SBNB rappelle ainsi la « suspension du programme avec le FMI », la chute des obligations souveraines, la hausse des taux et la raréfaction des financements extérieurs.
La coalition souligne que le 14 novembre, Standard & Poor’s a abaissé la note du Sénégal à « CCC+ », confirmant « une vulnérabilité extrême ». Un mois plus tôt, Moody’s avait rétrogradé la note souveraine à « Caa1 ». Dans le même temps, l’État multiplie les emprunts sur les marchés régionaux, augmentant l’exposition au « mur de dette », notamment l’échéance de l’eurobond de mars 2026. Le SEP appelle à la publication immédiate d’un inventaire consolidé de la dette et à la création d’un comité technique indépendant pour proposer un calendrier de reprofilage crédible. Il demande aussi « un rapport public trimestriel » pour restaurer la confiance.
Sur le plan institutionnel, Sénégal Bi Ñu Bokk critique « la désertion » du Premier ministre, en congé à durée indéterminée alors que le pays fait face à ce qu’il qualifie de « crise financière historique ». Le SEP estime qu’un tel retrait crée « un vide dangereux ».
Le mouvement dit enfin se tenir aux côtés des commerçants déguerpis, des sinistrés des inondations, des producteurs en détresse, des travailleurs du BTP et des ménages frappés par la vie chère, réaffirmant soutenir « tous les Sénégalais qui résistent avec dignité ».
Sur la campagne agricole, le SEP rappelle que seuls « 150 000 tonnes d’arachides, représentant 52 milliards F CFA » ont été réceptionnés, un volume très éloigné des objectifs. Il dénonce « l’opacité persistante » autour de la SONACOS et recommande un tableau de bord hebdomadaire des tonnages et paiements.
SBNB critique également la baisse de près de 19 % du budget de la santé dans le projet de loi de finances 2026, jugeant cette contraction « incompatible avec les besoins démographiques et épidémiologiques ». Selon le SEP, cette réduction met en péril les hôpitaux et accentue la pression sur les patients.
Dans le secteur énergétique, le mouvement estime que la loi de finances confirme ses alertes précédentes. Les subventions doivent reculer « de 30 à 40 % », une décision qui, selon SBNB, rend inévitable une hausse des factures en l’absence de réforme structurelle du système de production et de distribution.
Mais c’est sur les finances publiques et la dette que le communiqué adopte le ton le plus alarmiste. Pour le SEP, les difficultés actuelles sont la conséquence directe de « l’épisode de la prétendue dette cachée », un dossier dans lequel « aucun rapport n’a été publié, aucun document remis, aucune preuve produite ». Cette situation aurait gravement altéré la crédibilité financière du pays. SBNB rappelle ainsi la « suspension du programme avec le FMI », la chute des obligations souveraines, la hausse des taux et la raréfaction des financements extérieurs.
La coalition souligne que le 14 novembre, Standard & Poor’s a abaissé la note du Sénégal à « CCC+ », confirmant « une vulnérabilité extrême ». Un mois plus tôt, Moody’s avait rétrogradé la note souveraine à « Caa1 ». Dans le même temps, l’État multiplie les emprunts sur les marchés régionaux, augmentant l’exposition au « mur de dette », notamment l’échéance de l’eurobond de mars 2026. Le SEP appelle à la publication immédiate d’un inventaire consolidé de la dette et à la création d’un comité technique indépendant pour proposer un calendrier de reprofilage crédible. Il demande aussi « un rapport public trimestriel » pour restaurer la confiance.
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