Depuis quelques minutes, des tirs de gaz lacrymogènes et jets de pierres fusent de partout à Lomé. La place de Deckon est en état de siège. Elle est bouclée de partout par des gendarmes déterminés à disperser la foule et empêcher la manif. Les manifestants ne sont guère découragés par cet arsenal répressif. Ils usent de pierres et d’autres objets pour forcer le barrage des forces de sécurité.
(Photo : Noel K. Tadegnon)
«La place de l'indépendance ou est suppose échouer la marche du CST est encerclée par des dizaines de gendarme», a confirmé Farida Nabourema dans un tweet. Et d’ajouter : «La marche vient à peine de commencer que les gendarmes togolais se sont mis à tirer des gaz lacrymogènes»
Un autre cyberactiviste d’embrayer : «Le gouvernement semble être décidé à étouffer la marche. 10min après le début de la manifestation, les forces de l'ordre commencent à tirer les gaz lacrymo sur les manifestants».
Sur twitter, les activistes togolais communiquent et tendent de relayer en direct les manifestations. «Le pouvoir ne souhaite absolument pas que la manifestation du CST ait lieu La répression a recommencé ce matin».
«Les leaders du Collectif Sauvons le #Togo choisissent finalement de passer par le Boulevard du Mono (plage)», a indiqué Wilfred. Tandis que Farida informe que «Jean Pierre Fabre et les autres leaders du CST viennent d'arriver au point de départ de la marche».
Des tweets ont fait savoir que «l'itinéraire et le point de chute de la marche du Collectif Sauvons le #Togo posent encore problème»
En outre, ils relèvent que «la marche n'a pas encore démarré mais des milliers de manifestants sont déjà au niveau de Bè Château».
Dès les premières heures de la matinée, Les Ministères de la Sécurité & de la décentralisation ont publié un communiqué pour dire que le sit-in est interdit.
En attendant d'y revenir avec plus de détail
Dès les premières heures de la matinée, Les Ministères de la Sécurité & de la décentralisation ont publié un communiqué pour dire que le sit-in est interdit.
En attendant d'y revenir avec plus de détail
(Photo : Noel K. Tadegnon)
(Photo : Noel K. Tadegnon)
Un élément de l’unité spéciale d’intervention de la gendarmerie togolaise tire des balles en caoutchouc (Photo : Noel K. Tadegnon)
(Photo : Noel K. Tadegnon)
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