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"Des arrestations arbitraires" au Congo

La Convention d'action pour la démocratie et le développement (CADD) a signalé dimanche la disparition de quatre de ses responsables. L’un est arrêté depuis une semaine, les autres depuis trois jours, selon Alain Marius Ngoyakesi, le secrétaire général du CADD.



"Il y a une vague d’arrestations arbitraires depuis que notre président André Okombi Salissa a fait une sortie médiatique pour s’opposer au changement de la Constitution", a-t-il déclaré dans un entretien avec BBC Afrique.
Selon Ngoyakesi, d’autres responsables de l’opposition congolaise ont été arrêtés par "des éléments en civil". Ces derniers se servent souvent de "véhicules non immatriculés" pour arrêter les militants de l’opposition, a-t-il ajouté.

"Nos gars ne sont pas là-bas"
"La Direction générale de la Police et la Direction générale de la [surveillance] du territoire (…) nous disent que nos gars ne sont pas chez elles", s’est inquiété le secrétaire général de la CADD.
Selon lui, c'est leur hostilité à un éventuel troisième mandat de Denis Sassou-Nguesso qui vaut ces misères aux responsables de ce parti.
L'opposition congolaise soupçonne Sassou-Nguesso de vouloir modifier la Constitution pour se permettre de briguer un nouveau mandat en 2016.

Il a dirigé le Congo de 1979 à 1992. Revenu au pouvoir en 1997, Denis Sassou-Nguesso a été élu président en 2002 et réélu en 2009.

La Constitution congolaise adoptée en 2002 limite à deux le nombre de mandats que peut exercer un président.

Elle stipule que nul ne peut être candidat à la présidence de la République s'il a plus de 70 ans.
C'est donc à double titre que Sassou-Nguesso est interdit de se représenter en 2016.

BBC Afrique

Lundi 10 Août 2015 - 09:20


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