Les responsables du PUMA s’attaquent aux objectifs que leur a assignés le chef de l’Etat. En effet, Moussa Sow, le coordonnateur national dudit programme et ses collaborateurs ont fait face à la presse ce matin, séance durant laquelle, ils ont informé sur l’état d’avancement de ce projet, ainsi que sur certaines des réalisations à leur actif.
«Dans toutes les 10 régions frontalières du Sénégal, il y a un programme qui a commencé à être déroulé sur le budget 2017 dans le cadre du Programme d’investissement frontalier mais, nous nous acheminons véritablement vers les programmes triennaux d’investissement répartis selon des normes», a-t-il indiqué. Et déjà, 14 postes de santés sont en train d’être construits, ajoute-t-il.
Avant de donner à titre indicatif la commune de Porokhane dans le département de Nioro «qui a commencé à être désenclavée» et tous les villages environnants vont en bénéficier tout comme les villages traversés par les pistes rurales qui commencent à voir le jour car, ils bénéficieront chacun «d’un jardin communautaire pour les femmes, d’une école, d’un marché… ».
Confiant que son équipe va relever le défi, M. Sow martèle que les trois (3) composantes fondamentales du PUMA, à savoir la sécurité frontalière ; le désenclavement routier, fluvial, maritime, téléphonique, numérique, etc. ; et le développement durable, à travers la réalisation d’infrastructures de base (écoles, structures de santé, électrification, hydraulique) et la promotion d’activités génératrices de revenus vont être concrétisées.
Pour ce faire, 14.966 actions ont été ficelées dont 8383 génératrices de revenus pour un coût de 600 milliards de francs CFA qui seront sortis du budget de l’Etat du Sénégal. Les travaux sont répartis en trois triennaux qui vont démarrer en 2018 à raison de 200 milliards de francs CFA par triennal. Pour lui, les garanties qu’offre le PUMA ont fait que des partenaires avec des propositions dépassant les sommes escomptées se sont fait connaître, démontrant la viabilité de ce programme.
Sur les risques de doublon entre les projets du PUMA et ceux d’autres entités telles que le PUDC, Promovilles, entre autres, ils sont quasiment nuls car, sur impulsion du chef de l’Etat des séminaires pour harmoniser les positions ont été tenues, et ces organes viendront en apport à la première entité qui aura lancé un projet ressemblant à un des leurs.
Le PUMA concerne dix régions que sont Kédougou, Ziguinchor, Tambacounda, Sédhiou, Fatick, Matam, Saint-Louis, Kaolack, Kaffrine, Kolda.
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