Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a apporté une réplique à l’ancien président Macky Sall, qui avait rejeté les accusations du gouvernement relatives à l’existence d’une dette cachée.
Selon Abdourahmane Sarr, le Fonds monétaire international (FMI) devra présenter à son Conseil d’administration un cadrage macroéconomique actualisé afin de clarifier la situation.
« Le Fonds Monétaire International expliquera lors de son Conseil d’Administration sur la transmission de données erronées par le Sénégal, comment le cadrage macroéconomique avant la découverte et après se tient et comment les données peuvent être cohérentes avant et après sur le plan de leur interprétation », a expliqué Abdourahmane Sarr.
Macky Sall avait soutenu de son côté qu’« aucune dette publique ne peut être dissimulée », rappelant qu’elle fait toujours l’objet de conventions officielles validées par les juridictions compétentes et inscrites dans les comptes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Abdourahmane Sarr nuance toutefois cette position, soulignant que certains paiements effectués directement à l’étranger ne transitent pas par la Banque centrale.
« Des décaissements effectués sur ressources extérieures délibérément omis dans les déficits rapportés ne sont pas dans la dette comptabilisée non plus. Le remboursement de dettes par contre est inévitable et nécessairement connu du trésor qui a fait le service de la dette », a-t-il soutenu.
Le ministre précise que le FMI devra également expliquer à son Conseil d’administration que la « dette du Sénégal demeure soutenable », d’où le « service qui se faisait sans difficulté, ce qui ramènera le Sénégal sur les marchés ».
Selon Abdourahmane Sarr, le Fonds monétaire international (FMI) devra présenter à son Conseil d’administration un cadrage macroéconomique actualisé afin de clarifier la situation.
« Le Fonds Monétaire International expliquera lors de son Conseil d’Administration sur la transmission de données erronées par le Sénégal, comment le cadrage macroéconomique avant la découverte et après se tient et comment les données peuvent être cohérentes avant et après sur le plan de leur interprétation », a expliqué Abdourahmane Sarr.
Macky Sall avait soutenu de son côté qu’« aucune dette publique ne peut être dissimulée », rappelant qu’elle fait toujours l’objet de conventions officielles validées par les juridictions compétentes et inscrites dans les comptes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
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