L'économiste Abdoul Cissé s'est exprimé sur la dette publique du Sénégal qui a atteint 132% du PIB, selon le fonds monétaire international (Fmi). A l'émission Jury du dimanche sur Iradio, de ce 09 novembre, il a exhorté les autorités à freiner l'endettement et à mettre en place un véritable système de protection sociale pour rééquilibrer la situation.
"Quand la dette monte, il faut à un moment donné s'arrêter. La dette a pris l'ascenseur, les actifs n'ont même pas pris les escaliers. Ils ont pris les échelles. C'est déjà problématique", a souligné l'économiste d'Abdoul Cissé.
Il a rappelé qu'il avait déjà sonné l'alarme en 2017 sur la nécessité d'arrêter l'endettement croissant du pays. Il est également revenu sur la position de l'ancien Président Macky Sall, qui, au plus fort de la crise du COVID-19 en 2020, avait appelé à l'annulation de la dette africaine. "C'était la seule, une des rares fois où j'ai eu pitié de lui. Parce que j'ai vu qu'il s'était comporté en bon père de famille. Il a dit en 2020, au temps du Covid, on ne peut pas continuer comme ça, la dette là, il faut l'annuler... Mais, l'Afrique n'a pas poussé pour y arriver. Il avait bien raison de dire ça", a-t-il déclaré.
Pour Abdoul Cissé, la solution à long terme pour une gestion économique saine passe par l'instauration d'un régime général de protection sociale. M. Cissé a souligné l'importance d'une approche progressive et ciblée : "Pourquoi ? Parce que maintenant, tu montes un régime général de protection sociale, et tu dis que tu fais le choix des branches au début. Par exemple, la branche santé, au début, on ne va pas rembourser 100%, on va rembourser peut-être 60%. On va régler le problème des hôpitaux. Et ça continue. Mais c'est tout un projet".
L'économiste a insisté sur la complexité et la nécessité d'une expertise rigoureuse dans la mise en œuvre de cette réforme. "Mais ça, il y a une dimension actuarielle et financière dans le fait de devoir monter une protection sociale," a-t-il conclu.
"Quand la dette monte, il faut à un moment donné s'arrêter. La dette a pris l'ascenseur, les actifs n'ont même pas pris les escaliers. Ils ont pris les échelles. C'est déjà problématique", a souligné l'économiste d'Abdoul Cissé.
Il a rappelé qu'il avait déjà sonné l'alarme en 2017 sur la nécessité d'arrêter l'endettement croissant du pays. Il est également revenu sur la position de l'ancien Président Macky Sall, qui, au plus fort de la crise du COVID-19 en 2020, avait appelé à l'annulation de la dette africaine. "C'était la seule, une des rares fois où j'ai eu pitié de lui. Parce que j'ai vu qu'il s'était comporté en bon père de famille. Il a dit en 2020, au temps du Covid, on ne peut pas continuer comme ça, la dette là, il faut l'annuler... Mais, l'Afrique n'a pas poussé pour y arriver. Il avait bien raison de dire ça", a-t-il déclaré.
Pour Abdoul Cissé, la solution à long terme pour une gestion économique saine passe par l'instauration d'un régime général de protection sociale. M. Cissé a souligné l'importance d'une approche progressive et ciblée : "Pourquoi ? Parce que maintenant, tu montes un régime général de protection sociale, et tu dis que tu fais le choix des branches au début. Par exemple, la branche santé, au début, on ne va pas rembourser 100%, on va rembourser peut-être 60%. On va régler le problème des hôpitaux. Et ça continue. Mais c'est tout un projet".
L'économiste a insisté sur la complexité et la nécessité d'une expertise rigoureuse dans la mise en œuvre de cette réforme. "Mais ça, il y a une dimension actuarielle et financière dans le fait de devoir monter une protection sociale," a-t-il conclu.
Autres articles
-
Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026
-
Budget 2026 : plus de 148 milliards FCFA alloués au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
-
Budget Hydraulique 2026 : Ayib Daffé alerte sur les défis structurels de l’accès à l’eau au Sénégal
-
Maintien de Moustapha Diop en prison : Le parti Farlu dénonce l’attitude du Premier président de la Cour d’appel de Dakar
-
Assemblée nationale : Le “terameeting” de Sonko à l’origine d’un clash entre deux députées de l’opposition





Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026


