Hamidou Anne, coordinateur de la cellule d'analyse et de prospection de l'Alliance pour la République (APR), a exprimé son choc et son amertume face aux récentes accusations du Premier ministre, Ousmane Sonko, concernant l'existence de dettes cachées sous l'administration de Macky Sall. Invité de l'émission "Jury du Dimanche" sur Iradio, de ce 16novembre M. Anne a qualifié cette démarche d'«inédite et grave », considérant qu'elle met en cause l'honnêteté de l'administration sénégalaise elle-même.
Pour M. Anne, les propos du Premier ministre ne constituent pas une « révélation », car selon lui, « rien n'est caché », mais bel et bien une « accusation ». Il a insisté sur la gravité de la situation, notamment du fait que ces allégations émanent du chef du gouvernement, qui est constitutionnellement à la tête de l'administration (Article 57 de la Constitution).
« D'abord, intra-muros, c'est un choc. C'est un choc parce que je n'ai jamais vu un Premier ministre, qui dispose de l'administration – article 57 de la Constitution – accuser sa propre administration de déloyauté et de trahison vis-à-vis de l'État. Parce qu'une administration qui maquille des comptes publics, elle trahit finalement son pays et viole la loi 61-33 qui régit le statut général des fonctionnaires», a souligné Amadou Anne.
Le coordinateur de la cellule d'analyse et de prospection de l'APR a confié avoir vécu cet épisode avec un « sentiment de sidération », ajoutant qu'il n'aurait « jamais imaginé » que le Premier ministre « irait quand même jusque-là », même en le considérant comme un « champion de l'outrance ».
M. Anne a rappelé que le camp de l'APR n'était pas resté inactif face à ces allégations et a entrepris plusieurs démarches pour établir la vérité et obtenir un débat technique. "Maintenant, dans le fond, nous avons répondu très rapidement à travers un point de presse, en montrant des faiblesses du rapport de la Chambre des affaires budgétaires et financières. Premièrement. Deuxièmement, nous avons rédigé un contre-rapport exhaustif, chiffré, que nous avons déposé d'ailleurs auprès de la Directrice générale du FMI via une délégation à Washington. Troisièmement, nous avons écrit un courriel au Représentant résident du FMI pour lui proposer une réunion de travail avec nos experts économistes, avec aussi nos documents. Nous avons reçu une réponse d'attente. Finalement, la réunion n'a jamais eu lieu. Quatrièmement, nous avons sollicité des membres du régime, un débat, expert contre expert, mais sans caractère politique. Parce que, quand même, ces accusations sont extrêmement graves, elles sont sérieuses. Avant le régime, elles visent les fonctionnaires de l'État du Sénégal, et nous ne voulions pas que quelqu'un salisse les fonctionnaires du Sénégal. Nous les avons conviés à un débat. Ils ne nous ont jamais répondu », a-t-il expliqué.
Qui persiste et signe : « Ces accusations sont extrêmement graves, elles sont sérieuses. Avant le régime, elles visent les fonctionnaires de l'État du Sénégal, et nous ne voulions pas que quelqu'un salisse les fonctionnaires du Sénégal. Nous les avons conviés à un débat. Ils ne nous ont jamais répondu », a-t-il affirmé.
L'APR maintient donc sa position : l'absence de réponse et de débat technique de la part du gouvernement interroge sur le bien-fondé des accusations, qui, selon Hamidou Anne, portent un coup sans précédent à la crédibilité et à la loyauté de la fonction publique sénégalaise.
Pour M. Anne, les propos du Premier ministre ne constituent pas une « révélation », car selon lui, « rien n'est caché », mais bel et bien une « accusation ». Il a insisté sur la gravité de la situation, notamment du fait que ces allégations émanent du chef du gouvernement, qui est constitutionnellement à la tête de l'administration (Article 57 de la Constitution).
« D'abord, intra-muros, c'est un choc. C'est un choc parce que je n'ai jamais vu un Premier ministre, qui dispose de l'administration – article 57 de la Constitution – accuser sa propre administration de déloyauté et de trahison vis-à-vis de l'État. Parce qu'une administration qui maquille des comptes publics, elle trahit finalement son pays et viole la loi 61-33 qui régit le statut général des fonctionnaires», a souligné Amadou Anne.
Le coordinateur de la cellule d'analyse et de prospection de l'APR a confié avoir vécu cet épisode avec un « sentiment de sidération », ajoutant qu'il n'aurait « jamais imaginé » que le Premier ministre « irait quand même jusque-là », même en le considérant comme un « champion de l'outrance ».
M. Anne a rappelé que le camp de l'APR n'était pas resté inactif face à ces allégations et a entrepris plusieurs démarches pour établir la vérité et obtenir un débat technique. "Maintenant, dans le fond, nous avons répondu très rapidement à travers un point de presse, en montrant des faiblesses du rapport de la Chambre des affaires budgétaires et financières. Premièrement. Deuxièmement, nous avons rédigé un contre-rapport exhaustif, chiffré, que nous avons déposé d'ailleurs auprès de la Directrice générale du FMI via une délégation à Washington. Troisièmement, nous avons écrit un courriel au Représentant résident du FMI pour lui proposer une réunion de travail avec nos experts économistes, avec aussi nos documents. Nous avons reçu une réponse d'attente. Finalement, la réunion n'a jamais eu lieu. Quatrièmement, nous avons sollicité des membres du régime, un débat, expert contre expert, mais sans caractère politique. Parce que, quand même, ces accusations sont extrêmement graves, elles sont sérieuses. Avant le régime, elles visent les fonctionnaires de l'État du Sénégal, et nous ne voulions pas que quelqu'un salisse les fonctionnaires du Sénégal. Nous les avons conviés à un débat. Ils ne nous ont jamais répondu », a-t-il expliqué.
Qui persiste et signe : « Ces accusations sont extrêmement graves, elles sont sérieuses. Avant le régime, elles visent les fonctionnaires de l'État du Sénégal, et nous ne voulions pas que quelqu'un salisse les fonctionnaires du Sénégal. Nous les avons conviés à un débat. Ils ne nous ont jamais répondu », a-t-il affirmé.
L'APR maintient donc sa position : l'absence de réponse et de débat technique de la part du gouvernement interroge sur le bien-fondé des accusations, qui, selon Hamidou Anne, portent un coup sans précédent à la crédibilité et à la loyauté de la fonction publique sénégalaise.
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