Pourquoi cette volte-face du juge ? L’immunité du député n’aurait pas été levée avant, disent certaines sources. « Le juge ne le savait-il pas ? », s’interrogent de leur côté des observateurs. Autres explications qui circulent: la copie de la convocation a inondé les réseaux sociaux, et pour la sérénité de l’enquête il fallait donc l’annuler. Mais d’autres se demandent si le juge d’instruction aurait pu subir des pressions.
Officiellement, on ne sait pas pourquoi Karim Keïta était convoqué, mais c’est dans le cabinet du juge où il devait se rendre que se trouve un dossier explosif : l’affaire Birama Touré. Depuis un peu plus de trois ans, ce journaliste malien est porté disparu. Il avait travaillé de nombreuses années pour Le Sphynx, un hebdomadaire souvent très critique vis-à-vis du pouvoir.
Un journal français et deux journaux maliens se sont interrogés sur le possible rôle qu’aurait joué dans l’affaire un certain nombre de personnes dont Karim Keïta, député et fils de président, ainsi qu'un colonel de l'armée, cheikh Oumar Ndiaye alors chef de la division des enquêtes de la sécurité d'Etat. A en croire ces deux journaux, Birama Touré aurait tenté de faire chanter le fils du président avec une affaire de mœurs. Le colonel aurait fait en sorte que le journaliste n'importune plus Karim Keïta.
Le Sphynx affirme que le reporter serait mort « après des tortures ». Des personnes citées dans le dossier ont démenti leur prétendue implication, mais Karim Keïta n’a toujours pas fait de déclaration officielle.
Officiellement, on ne sait pas pourquoi Karim Keïta était convoqué, mais c’est dans le cabinet du juge où il devait se rendre que se trouve un dossier explosif : l’affaire Birama Touré. Depuis un peu plus de trois ans, ce journaliste malien est porté disparu. Il avait travaillé de nombreuses années pour Le Sphynx, un hebdomadaire souvent très critique vis-à-vis du pouvoir.
Un journal français et deux journaux maliens se sont interrogés sur le possible rôle qu’aurait joué dans l’affaire un certain nombre de personnes dont Karim Keïta, député et fils de président, ainsi qu'un colonel de l'armée, cheikh Oumar Ndiaye alors chef de la division des enquêtes de la sécurité d'Etat. A en croire ces deux journaux, Birama Touré aurait tenté de faire chanter le fils du président avec une affaire de mœurs. Le colonel aurait fait en sorte que le journaliste n'importune plus Karim Keïta.
Le Sphynx affirme que le reporter serait mort « après des tortures ». Des personnes citées dans le dossier ont démenti leur prétendue implication, mais Karim Keïta n’a toujours pas fait de déclaration officielle.
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