Awa Bodian, « Je ne pourrai jamais oublier cette tragédie ».
« Je ne peux même pas vous expliquer ce qui s’est passé. Les choses sont allées trop vite. Pour moi j’ai vécu par miracle. Quand la pirogue a commencé à chavirer, je ne savais pas quoi faire. Je ne voyais que la mort. Pour moi, c’était déjà fini. Et alors toutes mes pensées étaient tournées vers mon petit garçon », confie-t-elle.
Poursuivant ses déclarations, Awa Bodian doit sa survie encore qu’à une planche qui trainait par là. « Heureusement ma main a saisi une planche de la pirogue, à laquelle je me suis accrochée de toutes mes forces. Et, là, je voyais des femmes que je connais très bien mourir. Certains criaient demandant de l’aide. Je revois encore ces femmes qui ont toutes ruée vers le piroguier qui s’activait à sauver tout ce beau monde. Ce qui était quasi impossible. Cette image n’arrête pas de tourner dans ma tête. Toute la nuit j’ai pensé à ça. C’était difficile les cris et les pleurs de ces braves femmes résonne encore dans mes oreilles », raconte le cœur lacéré Awa Bodian à l’Observateur.
« Je ne peux même pas vous expliquer ce qui s’est passé. Les choses sont allées trop vite. Pour moi j’ai vécu par miracle. Quand la pirogue a commencé à chavirer, je ne savais pas quoi faire. Je ne voyais que la mort. Pour moi, c’était déjà fini. Et alors toutes mes pensées étaient tournées vers mon petit garçon », confie-t-elle.
Poursuivant ses déclarations, Awa Bodian doit sa survie encore qu’à une planche qui trainait par là. « Heureusement ma main a saisi une planche de la pirogue, à laquelle je me suis accrochée de toutes mes forces. Et, là, je voyais des femmes que je connais très bien mourir. Certains criaient demandant de l’aide. Je revois encore ces femmes qui ont toutes ruée vers le piroguier qui s’activait à sauver tout ce beau monde. Ce qui était quasi impossible. Cette image n’arrête pas de tourner dans ma tête. Toute la nuit j’ai pensé à ça. C’était difficile les cris et les pleurs de ces braves femmes résonne encore dans mes oreilles », raconte le cœur lacéré Awa Bodian à l’Observateur.
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