C’était inévitable: le Front national a réclamé, jeudi 21 août, la suspension des vols Air France vers les pays africains touchés par l’épidémie d’Ebola. Il s’agit de «protéger les Français contre le risque de propagation». «Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine pressent le gouvernement français à prendre toutes dispositions pour obtenir» d’Air France «la suspension de ses liaisons aériennes en provenance ou à destination des pays à risque, dont la Guinée, le Sierra Leone et le Libéria», écrit le parti d'extrême droite dans un communiqué. Le Nigéria n’est pas cité.
Pour le FN, la France «doit prendre notamment exemple sur l’Afrique du Sud, qui vient de fermer ses frontières aux vols provenant de trois pays particulièrement touchés par la maladie». Ce qui est exact. Le parti d’extrême droite rappelle que «seules trois compagnies internationales continuent de desservir régulièrement les pays affectés: Royal Air Maroc, Brussels Airlines et Air France».
C’était inévitable. Il y a deux mois, Jean-Marie Le Pen s’était une nouvelle fois aventuré sur des terres innommables se nourrissant du pathologique infectieux viral: trente ans après ses «sidaïques», il avait osé un «Mgr Ebola» associé au règlement des problèmes d’immigration.
Cette fois, la déclinaison est d’une autre nature. Marine Le Pen ne fait que reprendre une interrogation qui couve depuis plusieurs semaines, interrogation dont le gouvernement et la compagnie pensaient sans doute pouvoir faire l’économie. Sans saisir que l’arrêt récent des vols de la British Airways lui imposait de justifier leur choix.
Slateafrique
Pour le FN, la France «doit prendre notamment exemple sur l’Afrique du Sud, qui vient de fermer ses frontières aux vols provenant de trois pays particulièrement touchés par la maladie». Ce qui est exact. Le parti d’extrême droite rappelle que «seules trois compagnies internationales continuent de desservir régulièrement les pays affectés: Royal Air Maroc, Brussels Airlines et Air France».
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