C'est la première fois qu'un tel travail est effectué, en effet, lors des précédentes épidémies d'Ebola, trop peu de personnes avaient survécu pour étudier les séquelles engendrées par le virus.
Concrètement, ce sont 277 personnes survivantes qui ont été examinées au printemps dernier. Quatre mois après leur guérison, les trois quarts d'entre elles souffraient toujours de problèmes articulaires, 60% de troubles de la vue pouvant aller jusqu'à la cécité, et un quart, de problèmes d'audition comme des acouphènes.
Ces chiffres sont élevés et surprennent puisque lors de la guérison, le virus Ebola est rapidement éliminé du corps. Mais les chercheurs ont découvert qu'il pouvait subsister ce qu'ils appellent des « sites sanctuaires », c'est-à-dire des endroits, comme les yeux ou les testicules, où la charge virale peut rester importante malgré la guérison.
Un manque d'accès aux soins
Pour combien de temps ? C’est une question qui reste ouverte, par manque d'information. Certains chercheurs évoquent une durée de deux ans, en partie due au fait que les populations touchées ont rarement accès à des soins pour traiter ces séquelles, comme l'ophtalmologie.
Pour combler ce manque d'information, plusieurs nouvelles études sont en projet ou en cours. Le Liberia a, par exemple, lancé un programme de cinq ans, sur une base de milliers de volontaires pour mieux cerner les effets à long terme du virus Ebola.
source:rfi.fr
Concrètement, ce sont 277 personnes survivantes qui ont été examinées au printemps dernier. Quatre mois après leur guérison, les trois quarts d'entre elles souffraient toujours de problèmes articulaires, 60% de troubles de la vue pouvant aller jusqu'à la cécité, et un quart, de problèmes d'audition comme des acouphènes.
Ces chiffres sont élevés et surprennent puisque lors de la guérison, le virus Ebola est rapidement éliminé du corps. Mais les chercheurs ont découvert qu'il pouvait subsister ce qu'ils appellent des « sites sanctuaires », c'est-à-dire des endroits, comme les yeux ou les testicules, où la charge virale peut rester importante malgré la guérison.
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Pour combler ce manque d'information, plusieurs nouvelles études sont en projet ou en cours. Le Liberia a, par exemple, lancé un programme de cinq ans, sur une base de milliers de volontaires pour mieux cerner les effets à long terme du virus Ebola.
source:rfi.fr
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