Des épidémiologistes avaient remonté la trace du "patient zéro" d'Ebola, le premier malade à l'origine de l'épidémie : un petit garçon de 2 ans, mort du virus Ebola le 6 décembre 2013, à Guéckédou en Guinée, aux frontières de la Sierra Leone et du Liberia. Selon une étude publiée jeudi 28 août dans la revue Science (lien en anglais), l'épidémie a vraisemblablement trouvé son origine lors de l'enterrement d'une guérisseuse traditionnelle à Sokoma, un village reculé proche de la frontière guinéenne.
Elle rapporte notamment que parmi les premiers patients de Sierra Leone, douze avaient apparemment assisté aux obsèques de cette guérisseuse. Celle-ci prétendait soigner la fièvre hémorragique et avait attiré des malades de la Guinée voisine, avant de mourir d'Ebola. Les participants à son enterrement se sont ensuite dispersés à travers les collines de la région frontalière, déclenchant une réaction en chaîne de décès, puis d'enterrements publics, propices à de nouvelles contaminations.
Par ailleurs, ces travaux pourraient aussi permettre de déboucher sur des traitements contre ce virus apparu en 1976. "Ces travaux fournissent un point de départ pour comprendre comment des mutations virales spécifiques pourraient être liées à la gravité de cette dernière épidémie", écrivent les chercheurs. Cinq des presque 60 scientifiques ayant participé à cette étude ont été infectés et sont morts d'Ebola.
FRANCETV INFO
Elle rapporte notamment que parmi les premiers patients de Sierra Leone, douze avaient apparemment assisté aux obsèques de cette guérisseuse. Celle-ci prétendait soigner la fièvre hémorragique et avait attiré des malades de la Guinée voisine, avant de mourir d'Ebola. Les participants à son enterrement se sont ensuite dispersés à travers les collines de la région frontalière, déclenchant une réaction en chaîne de décès, puis d'enterrements publics, propices à de nouvelles contaminations.
Par ailleurs, ces travaux pourraient aussi permettre de déboucher sur des traitements contre ce virus apparu en 1976. "Ces travaux fournissent un point de départ pour comprendre comment des mutations virales spécifiques pourraient être liées à la gravité de cette dernière épidémie", écrivent les chercheurs. Cinq des presque 60 scientifiques ayant participé à cette étude ont été infectés et sont morts d'Ebola.
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