Malik Obama
Said Hussein Obama : Ce que je peux dire au sujet de Malik, c’est qu’il est libre bien sûr de faire ce qu’il veut, mais ici il n’a pas la bénédiction de notre famille pour soutenir Trump. Car je pense que la plupart d’entre nous, et même tous les membres de la famille, à part Malik, soutiennent le candidat du président Barack Obama, et ce candidat, c’est Hillary Clinton.
Je pense que le Bureau ovale a besoin de quelqu’un qui puisse rassembler les peuples et les cultures, et visiblement Trump n’est pas la bonne personne pour cette mission. Trump représente le pire de ce que l’on peut imaginer, et donc lui confier les clés de la présidence serait catastrophique pour les États-Unis, mais aussi pour le reste du monde. Donc, je ne le soutiens pas et la famille partage mon analyse.
RFI : Pourquoi dites-vous que Trump incarne le pire ?
Vous savez la Terre est un petit monde où les gens peuvent échanger, se rassembler, voyager où bon leur semble, et j’ai l’impression que Trump essaie de dresser les communautés les unes contre les autres ou tout du moins de les éloigner les unes des autres.
Trump veut déporter les musulmans, Trump a tenu des propos qui diffamaient les Afro-Américains, Trump n’a aucun respect pour les Mexicains, c’est une personnalité qui alimente sans cesse le clivage et, s’il devient président des États-Unis, il apportera de mauvaises choses, des choses qui ne font pas partie de l’histoire des États-Unis, de l’histoire récente des États-Unis.
Le président Obama est très proche de sa demi-sœur kényane, Auma, savez-vous, en tant que femme, ce qu’elle pense de Donald Trump ?
Je ne lui ai pas parlé récemment, mais quand on lit son livre, on voit bien qu’elle est proche de Hillary Clinton, et donc je pense qu’elle soutient Hillary. Je ne veux pas parler à sa place, mais elle est très proche de Barack et il y a son livre, donc elle ne peut que soutenir Hillary. C’est la candidate de Barack Obama et c’est la candidate de notre famille.
Et que pensez-vous d’Hillary Clinton? Va-t-elle bâtir à partir de l’héritage de Barack Obama ?
Oui, je le pense, même s’il y aura des différences ici et là. Mais je pense qu’en général elle pourra consolider l’héritage de Barack Obama. Nous pensons qu’avec Hillary nous aurons une forme de continuité.
Comment résumeriez-vous cet héritage ?
Je pense qu’il a un bilan assez fourni, il est venu en aide aux personnes marginalisées, il a œuvré pour ramener la paix dans le monde. Quand il a pris ses fonctions, il y avait des guerres partout, il y a encore des guerres, mais il a essayé d’en réduire l’amplitude.
L’état de l’économie était catastrophique quand il est arrivé, mais il a essayé de la ramener sur les rails et aujourd’hui quand vous regardez l’économie il y a beaucoup d’Américains qui ont un travail aujourd’hui et c’est en partie grâce à l’action de Barack Obama. Et c’est ce genre d’actions que madame Clinton va prolonger et même peut-être améliorer.
Je pense que le Bureau ovale a besoin de quelqu’un qui puisse rassembler les peuples et les cultures, et visiblement Trump n’est pas la bonne personne pour cette mission. Trump représente le pire de ce que l’on peut imaginer, et donc lui confier les clés de la présidence serait catastrophique pour les États-Unis, mais aussi pour le reste du monde. Donc, je ne le soutiens pas et la famille partage mon analyse.
RFI : Pourquoi dites-vous que Trump incarne le pire ?
Vous savez la Terre est un petit monde où les gens peuvent échanger, se rassembler, voyager où bon leur semble, et j’ai l’impression que Trump essaie de dresser les communautés les unes contre les autres ou tout du moins de les éloigner les unes des autres.
Trump veut déporter les musulmans, Trump a tenu des propos qui diffamaient les Afro-Américains, Trump n’a aucun respect pour les Mexicains, c’est une personnalité qui alimente sans cesse le clivage et, s’il devient président des États-Unis, il apportera de mauvaises choses, des choses qui ne font pas partie de l’histoire des États-Unis, de l’histoire récente des États-Unis.
Le président Obama est très proche de sa demi-sœur kényane, Auma, savez-vous, en tant que femme, ce qu’elle pense de Donald Trump ?
Je ne lui ai pas parlé récemment, mais quand on lit son livre, on voit bien qu’elle est proche de Hillary Clinton, et donc je pense qu’elle soutient Hillary. Je ne veux pas parler à sa place, mais elle est très proche de Barack et il y a son livre, donc elle ne peut que soutenir Hillary. C’est la candidate de Barack Obama et c’est la candidate de notre famille.
Et que pensez-vous d’Hillary Clinton? Va-t-elle bâtir à partir de l’héritage de Barack Obama ?
Oui, je le pense, même s’il y aura des différences ici et là. Mais je pense qu’en général elle pourra consolider l’héritage de Barack Obama. Nous pensons qu’avec Hillary nous aurons une forme de continuité.
Comment résumeriez-vous cet héritage ?
Je pense qu’il a un bilan assez fourni, il est venu en aide aux personnes marginalisées, il a œuvré pour ramener la paix dans le monde. Quand il a pris ses fonctions, il y avait des guerres partout, il y a encore des guerres, mais il a essayé d’en réduire l’amplitude.
L’état de l’économie était catastrophique quand il est arrivé, mais il a essayé de la ramener sur les rails et aujourd’hui quand vous regardez l’économie il y a beaucoup d’Américains qui ont un travail aujourd’hui et c’est en partie grâce à l’action de Barack Obama. Et c’est ce genre d’actions que madame Clinton va prolonger et même peut-être améliorer.
Le clan Obama, Luthuli avenue, Nairobi, 1986. De gauche à droite, Saïd, son plus jeune oncle. Mustapha Abo Obama, demi-frère, né du premier mariage du père d'Obama. À droite d'Obama, Roy, autre demi-frère, converti à l'islam, il s'appelle désormais Malik. Collection privée
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