Emmanuel Macron a beau avoir entrepris un véritable rapprochement avec les autorités rwandaises, en conviant notamment Paul Kagame à l’Elysée en mai dernier et en militant pour la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF, pas question néanmoins pour lui d’aller trop vite en besogne.
L’histoire récente a montré que les rapports diplomatiques entre les deux pays pouvaient changer du tout au tout en un rien de temps et même si la justice française a prononcé un non-lieu dans l’affaire de l’attentat contre l’ancien président Habyarimana, innocentant plusieurs proches du président Kagamé, le dossier n’est pas encore clôt. L’Elysée préfère donc prendre son temps et ne pas prendre le risque de s’exposer à la critique publique. Le rôle ambigu de la France dans le génocide rwandais est loin d’être oublié.
Témoin, ces propos du ministre rwandais de la Justice au mois de janvier dans Jeune Afrique : « Bisesero n’est pas un accident », accusait-il en référence au soutien très tardif apporté par les soldats français de l’opération turquoise aux Tutsis cachés là-bas. Pour le représenter aux commémorations, le président français n’a finalement pas opté pour un de ses ministres, mais plus modestement pour un député, Hervé Berville. Orphelin tutsi, né à Kigali, son histoire personnelle est associée au génocide. Une partie de sa famille a en effet été massacrée en 1994.
rfi.fr
L’histoire récente a montré que les rapports diplomatiques entre les deux pays pouvaient changer du tout au tout en un rien de temps et même si la justice française a prononcé un non-lieu dans l’affaire de l’attentat contre l’ancien président Habyarimana, innocentant plusieurs proches du président Kagamé, le dossier n’est pas encore clôt. L’Elysée préfère donc prendre son temps et ne pas prendre le risque de s’exposer à la critique publique. Le rôle ambigu de la France dans le génocide rwandais est loin d’être oublié.
Témoin, ces propos du ministre rwandais de la Justice au mois de janvier dans Jeune Afrique : « Bisesero n’est pas un accident », accusait-il en référence au soutien très tardif apporté par les soldats français de l’opération turquoise aux Tutsis cachés là-bas. Pour le représenter aux commémorations, le président français n’a finalement pas opté pour un de ses ministres, mais plus modestement pour un député, Hervé Berville. Orphelin tutsi, né à Kigali, son histoire personnelle est associée au génocide. Une partie de sa famille a en effet été massacrée en 1994.
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