
En effet, Amadou Kane qui trouve « ce reproche mal fondé », tient à préciser « en fait, il faut comprendre que le choix des instruments de couverture des besoins procède de considérations d’ordre stratégique relatives à la gestion de la dette publique en particulier à son profil » avant de « rappeler que les orientations actuelles de gestion de la dette ont été définies à la suite d’un exercice de formulation endogène d’une stratégie de dette à moyen terme (SDMT) couvrant l’horizon 2013-2014 et qui sur la base d’un diagnostic des pratiques et de la situation existantes en la matière à la fin 2011, a préconisé deux axes ».
Lesquels axes qui consistent à « la recherche de conditions plus favorables d’endettement et à des maturités plus longues », selon le ministre de l’Economie et des Finances qui poursuit que « cette nouvelle stratégie permet d’apporter une solution au risque de refinancement important que présentait la dette intérieure existante à fin 2011 avec un temps moyen de renouvellement évalué à 2, 21 an, obligeant à rembourser dans un an 63,2 % du stock de le dette intérieure notamment par de nouveaux emprunts exposant aux fluctuations de taux d’intérêt » sur les colonnes du journal « L’Observateur » où il ne manque pas de conclure.
« Le choix a été fait d’arriver à inverser progressivement le poids des instruments de court terme d’une part et ceux de moyen et long terme d’autre part et après une inflexion de tendance en 2012 avec un recours aux financements à moyen et long termes qui est passé de 34,2 % en 2011 à 48, 3 % du financement total, il est envisagé de porter en 2013 cette part à 60 % ».
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